L’an passé, et à l’exception de Paris, il est devenu plus facile d’acquérir une propriété dans toutes les villes de France. En effet, en plus des taux qui se sont maintenus à un niveau historiquement bas, les banques ont été plus enclines à accorder des prêts immobiliers aux ménages modestes. Une aubaine pour les primoaccédants. Les primoaccédants et les ménages modestes logés à la même enseigne Dans la majorité des cas, le primoaccédant est un jeune qui débute à peine dans la vie active et qui, par conséquent, ne jouit pas encore d’une situation financière confortable. C’est pour cette raison qu’il bénéficie du même traitement que les ménages modestes. Pour ce type de profil, les banques se sont montrées beaucoup plus conciliantes qu’avant et ont fait l’effort d’abaisser le montant de revenus minimums exigé pour souscrire un crédit immobilier. Difficile en effet de réclamer un niveau de revenus élevé en sachant que 23 % des candidats à l’accession avaient moins de 30 ans. Ainsi, pour les primoaccédants comme pour les ménages les plus modestes, le revenu moyen demandé par les banques s’élevait à 4 373 euros. Des efforts également au niveau de l’apport personnel et de la durée du crédit Depuis quelque temps maintenant, les banques n’exigent plus que l’emprunteur présente un apport personnel pour concrétiser son crédit immobilier. Mais ceci constitue toujours un atout non négligeable dans l’obtention du crédit. Toutefois, comme il n’était plus obligatoire, la valeur moyenne de l’apport a diminué, passant à 18 028 euros ; bien loin des 70 000 euros exigés en 2014. Quant au délai de remboursement, là encore, les banques ont accepté d’accorder des prêts plus longs. Ainsi, la durée moyenne de crédit s’est allongée de 6 mois en 2018, pour s’établir à 240 mois. Une autre réalité à Paris Mais contrairement au reste du territoire, la tendance est plutôt à la hausse dans la Capitale. En 2018, le revenu exigé pour pouvoir prétendre à un crédit dans une banque à Paris s’élevait en moyenne à 8 259 euros, soit 625 euros de plus qu’en 2017.