Actuellement, le seul mot d’ordre des banques est de fidéliser les emprunteurs. Alors que l’objectif premier de toute entreprise commerciale est de générer du profit, pour l’instant, les banques se concentrent sur la séduction de nouveaux clients, une tâche qui nécessite de gros efforts financiers. Les taux continuent de baisser, permettant d’emprunter plus 2016 fut une année record pour le crédit immobilier. 2019 s’annonce encore mieux en termes de faiblesse des taux. Alors que de nombreux observateurs prédisaient récemment que les taux allaient repartir à la hausse cette année, il semble qu’ils se soient trompés, parce que la tendance actuelle est toujours à la baisse. Désormais, trouver un taux inférieur à 1 % sur 25 ans est facile. L’un des effets des niveaux bas des taux est l’augmentation de la capacité d’emprunt des particuliers. Important Les taux continuent de dégringoler, alors que leurs revenus sont restés sensiblement au même niveau. En parallèle, les délais de remboursement s’allongent, réduisant le montant des mensualités de manière notable. L’exemple d’un couple de Parisiens, dans la quarantaine et ne disposant « que » de 4 500 euros de revenu mensuel global, donne une idée de la réalité du marché actuel. Il leur a fallu attendre 3 semaines seulement pour obtenir l’aval de leur banque sur un emprunt d’un montant de 400 000 euros. Et il ne s’agit plus d’un cas isolé. Dans l’exemple ci-dessus, l’emprunt du couple court sur 20 ans, mais les spécialistes pensent que, bientôt, la plupart des crédits s’étaleront sur 25 ans. Le meilleur moyen de fidéliser les clients Dans la majorité des cas, les efforts consentis par les banques sur le crédit immobilier ne restent pas vains, puisqu’elles ont ainsi l’occasion de nouer et de développer des relations avec ledit client sur le long terme. Le manque à gagner entrainé par la baisse du taux pourra être compensé par la vente d’autres produits financiers, comme l’épargne ou l’assurance-vie, en plus des frais de tenue de compte et autres agios, en cas de domiciliation des revenus de l’emprunteur auprès de la banque prêteuse.