L’annonce du maintien des taux de la BCE a été l’un des événements qui ont marqué la fin du mois de juillet dans l’univers de la finance. Selon les prédictions des experts du secteur, les taux d’emprunts immobiliers vont poursuivre leur tendance baissière dans les 12 prochains mois, facilitant ainsi l’accès aux crédits, notamment aux ménages aux revenus modestes. Ayant toujours eu des difficultés à obtenir des financements pour leurs projets, ces derniers pourront désormais trouver des offres leur permettant de devenir propriétaires. Certains professionnels de crédit tablent sur des taux inférieurs à 1 % Un professionnel qui s’est exprimé sur le sujet anticipe une forte baisse des taux d’ici la fin du troisième trimestre 2019. D’après lui, Les taux de crédit immobilier descendront en dessous de 1 % pour toutes les durées, et les conditions d’octroi vont s’assouplir pour les profils les moins avantagés, dont les ménages aux faibles revenus. Il espère seulement que la tendance régressive des taux n’aura pas d’effets pervers sur le marché de l’immobilier, surtout dans les zones où la demande ne parvient pas à suivre l’offre. D’après les constats des spécialistes du secteur, Les prix dans les grandes agglomérations en province ont enregistré une progression plus marquée que ceux de la capitale. À Lyon, Toulouse et Nantes, la hausse dépasse les +6 %, contre seulement +0,2 % à Paris. Par ailleurs, il est évident qu’une forte progression des prix immobiliers dans les zones tendues va pénaliser les futurs acquéreurs, même si l’accès aux crédits est toujours aussi facile. La tension immobilière va certainement s’intensifier La hausse des prix observée a été plus modérée par rapport à celle de l’année 2018 si l’on se réfère aux statistiques publiées pour le premier semestre. Les chiffres font toutefois apparaître des écarts sur les prix affichés dans les grandes villes. Important Avec les taux d’emprunt qui continuent de descendre, les risques de tension immobilière augmentent surtout dans les villes comme Lyon, Nantes, Rennes et Strasbourg. Pour les communes où la demande est la plus faible en France (Perpignan, Nîmes, Le Mans, Mulhouse, Brest), il est encore difficile de prédire l’évolution des prix dans les prochains mois.