La BCE va poursuivre sa politique monétaire accommodante et maintenir ses taux directeurs inchangés, du moins jusqu’à la fin de l’année. Avec l’arrivée de Christine Lagarde à la tête de cette institution, les acteurs économiques sont rassurés : la relance budgétaire est à l’ordre du jour. Il s’agit donc d’une formidable aubaine à ne pas rater, en particulier pour ceux qui envisagent d’investir dans l’immobilier. En France, les taux des crédits immobiliers continuent de dégringoler Bien que les taux du prêt immobilier aient atteint un bas niveau historique en France, la tendance à la baisse pourrait se maintenir avec la politique monétaire appliquée par la BCE. D’ailleurs, Christine Lagarde, qui a dirigé auparavant le Fonds Monétaire International, est connue comme ayant toujours affiché sa préférence pour les dispositifs d’assouplissement monétaire. Les taux immobiliers pratiqués par les banques ont encore chuté en juin. Le taux moyen est : de 1,26 % sur 15 ans ; de 1,47 % sur 20 ans ; de 1,65 % sur 25 ans. La baisse est plus marquée pour les prêts sur 25 ans (-0,20 % en 2 mois). Cette décroissance observée depuis quelques mois s’explique par : le flot de liquidités déversé par la BCE ; la faiblesse notoire du niveau d’OAT, lequel est actuellement inférieur à 0,20 %. À cet effet, la concurrence est rude sur le marché, et les établissements bancaires sont contraints d’abaisser leurs barèmes pour séduire la clientèle. De plus en plus d’emprunteurs s’endettent sur 25 ans Avec la faiblesse des taux et l’assouplissement des conditions d’octroi de prêt, plus de 40 % des emprunteurs choisissent de souscrire un crédit immobilier sur 25 ans. Important Cette option leur permet de bénéficier à la fois d’un coût de crédit modéré et d’une mensualité plus faible. Et ceux dont les contrats ont été conclus avec un taux moins avantageux (supérieur à 2 %) peuvent toujours renégocier leurs prêts et réaliser des économies sur le coût total du crédit. Il faut toutefois s’assurer de la rentabilité de l'opération avant de se lancer.