Acquérir un bien immobilier dans la Ville Rose en vue de le mettre en location est un projet qui semble intéresser les Franciliens beaucoup plus que les Toulousains, ou même les Haut-Garonnais. Une étude vient de révéler que les propriétaires bailleurs à Toulouse sont essentiellement des investisseurs venus de la région parisienne et que ce sont souvent des personnes âgées d’une quarantaine d’années. Le neuf est privilégié par les investisseurs Un professionnel du secteur vient de mener une étude sur le marché de l’investissement locatif à Toulouse. L’enquête met en lumière l’attrait des investisseurs franciliens pour la Ville Rose. Important En effet, plus de 50 % des propriétaires bailleurs viennent de la capitale et de ses alentours. Ils sont fortement présents sur le marché, à l’inverse des locaux qui ne représentent que 14 %. Les résultats de l’étude ont également démontré que Les investisseurs franciliens sont plus attirés par le neuf. Ils sont environ 80 % à opter pour cette catégorie de biens, avec une nette préférence pour les appartements. Ces logements étant plus faciles à mettre en location que les maisons individuelles. La demande pour les habitations collectives est beaucoup plus importante. Seulement 5 % des investisseurs se positionnent pour l’acquisition d’une maison. Les aspirants à la propriété en quête d’une résidence principale se tournent bien plus volontiers vers l’immobilier ancien. Mais là encore, les appartements sont privilégiés, notamment dans les quartiers proches du centre-ville. Les maisons conviennent mieux à ceux qui cherchent à s’installer en périphérie. Les investisseurs sont des cadres d’âge moyen Les investisseurs franciliens présents à Toulouse sont en majorité des cadres supérieurs d’une quarantaine d’années, avec un revenu moyen de 72 000 euros par an. Même en matière d’emprunt immobilier, l’étude a relevé des similitudes entre les investisseurs. Le crédit contracté tourne autour de 190 000 euros, remboursables sur 254 à 264 mois. Important Les acheteurs toulousains, quant à eux, ne sont pas vraiment intéressés par l’investissement locatif. Ils sont le plus souvent à la recherche de leur toute première résidence principale. Ils misent plus sur les maisons et, comme les Franciliens qui veulent habiter à Toulouse, cherchent plutôt du côté de l’immobilier ancien.