Le marché de l'immobilier ancien en France continue d'évoluer positivement au premier semestre 2019. Depuis trois ans, le secteur profite des taux d'intérêt historiquement faibles des crédits pour enregistrer de nouveaux records. Dans certaines régions, le prix du mètre carré ne cesse de grimper, poussé par une forte demande. Une hausse de +10,5 % des transactions en un an au premier semestre 2019 Selon une étude publiée par un spécialiste du secteur immobilier, « le volume des ventes de biens immobiliers anciens a encore augmenté au cours de ce premier semestre ». Fin juin, les transactions ont progressé de +10,5 % en rythme annuel. La facilité d'obtention d'un crédit immobilier auprès des banques est la principale raison de cette effervescence du marché. Les employés et les ouvriers constituent près de 41 % des acquéreurs, soit un bond de +2,5 % comparé à la même période de l'année dernière. Important Le marché de l'immobilier ancien est soutenu par la forte hausse des ventes destinées à la location. Les Français étant nombreux à investir dans la pierre. Les achats locatifs, qui se sont accrus de +31,8 %, représentent aujourd'hui 26,5 % du volume global des transactions. Les résidences principales, pour leur part, concernent 66 % des achats. Une disparité des prix entre les régions Le prix moyen du mètre carré tourne autour de 3 528 euros pour un appartement et de 2 111 euros pour une maison, mais il existe de fortes disparités entre les régions. Important Le prix unitaire du mètre carré a ainsi dépassé les 10 000 euros à Paris intra-muros avant de connaître un petit repli au second trimestre, pour s’établir à 9 937 euros. Dans les Hauts-de-France, la moyenne au mètre carré est de 1 339 euros, contre 3 483 pour la Provence-Alpes-Côtes. Une fédération de promoteurs immobiliers estime que le nombre de transactions pour cette année frôlera le million de ventes. À la fin du mois de juin, 985 000 opérations ont été comptabilisées sur une période d'un an. Au vu de la tendance actuelle, les professionnels tablent sur 990 000 unités écoulées d'ici la fin de cette année 2019. L'absence de surchauffe des prix, en dehors de l'Ile-de-France, explique la hausse des acquisitions.