Pour un investisseur locatif, il est plus facile d’obtenir un prêt immobilier sans apport, étant donné que les loyers qu’il perçoit lui permettent de couvrir une grande partie des mensualités, ce qui diminue considérablement son effort personnel. Des crédits plus chers pour les investisseurs En ce moment, la plupart des banques ont changé de stratégies commerciales, privilégiant désormais les primo-accédants. Souvent de jeunes couples, ces derniers constituent de nouvelles cibles à conquérir, avec de fortes chances de les fidéliser sur le long terme. Les établissements bancaires ont surtout compris qu’une remontée des taux reste inévitable dans les prochaines années et que, par conséquent, il sera difficile à ce moment-là de trouver des conditions plus intéressantes que celles proposées aujourd’hui. Résultat : les clients ne risquent pas d’aller voir ailleurs pour faire racheter leur prêt. En revanche, pour les investisseurs, les banques appliquent souvent des taux plus élevés, soit 10 à 20 points de base de plus que ceux accordés aux candidats à l’accession. De plus, elles exigent parfois une domiciliation des salaires. Investissement locatif : quelle durée de remboursement choisir ? Pour aider les candidats à l’investissement locatif à bien choisir la durée de remboursement de leur crédit, un courtier a réalisé différentes simulations à partir du cas concret suivant : M. et Mme X souhaitent investir dans le programme de défiscalisation Pinel et font l’acquisition d’un bien immobilier neuf. Ils décident de souscrire un crédit sans apport pour financer l’achat du logement qui sera loué pour une période de 9 ans, et revendu la 10e année. Cas n°1 : le prêt immobilier court sur 20 à 25 ans, et la valeur du bien est estimée à 100 000 €. Pour un crédit remboursable sur 20 à 25 ans, ils bénéficieront respectivement de taux de 2,5 % et de 3 % ; le coût de l’assurance décès-invalidité est estimé à 0,3 % du capital emprunté. En supposant que le couple s’endette sur 20 ans, et en déduisant les 2000 € de crédit d’impôt mensuel ainsi que les loyers escomptés, ils ne paieront que 189 € par mois. Cas n°2 : ils prévoient de débourser 402 € par mois .Pour un crédit remboursable sur 20 ans, et avec un effort personnel de 402 € par mois, ils peuvent faire l’acquisition d’un bien d’une valeur de 200 000 €. Cas n°3 : ils envisagent de payer 626 € par mois. Dans le cas où ils s’engagent sur 20 ans, et avec une capacité d’effort 626 € par mois, ils peuvent prétendre à un bien d’une valeur de 300 000 €.