Pour devenir propriétaire de son logement, le prêt immobilier semble être la solution la plus judicieuse actuellement. En effet, les taux d’intérêt n’ont cessé de diminuer depuis 2013. En ce début 2015, les emprunteurs présentant un « bon » profil pour les banques peuvent décrocher sans problème des emprunts sur 10 ans à 1,30 % en moyenne, et sur 20 ans à 2,00 %. En parallèle, les produits d’épargne classiques ne sont plus aussi profitables ; les fonds en euros en assurance-vie notamment, ne produisent plus qu’un rendement de 2,5 % en 2014 (-0,4 % par rapport à 2013). Pour les candidats à la propriété immobilière, il est donc légitime de se demander au moment de concrétiser leur projet s’il est plus avantageux d’utiliser leurs économies ou de contracter un crédit à la durée de remboursement plus longue. Réponse dans cet article. L’apport personnel de 10 % est indispensable Malgré le contexte favorable aux emprunteurs, ils ne peuvent plus obtenir 110 % de financement des banques. Celles-ci exigent un apport personnel de 10 % au minimum pour prêter aux meilleures conditions, cette somme servant à couvrir les frais de notaire. Comme ces frais sont variables suivant les départements, pour connaître le montant des vôtres, vous pouvez vous aider de notre outil de calcul frais de notaire, déjà paramétré avec les taux applicables dans les différentes régions. C’est une option efficace pour gagner di temps dans la préparation de son projet immobilier. Il ne reste plus qu’à puiser dans son épargne afin de rassurer le banquier. Le recours aux livrets ou placements réglementés (Livret A, Compte épargne logement) est préférable du fait de leur rémunération faible. Le moment le plus opportun pour recourir à un emprunt Plus l’apport exigé est important, plus le recours à un emprunt de longue durée, à un taux fixe et aujourd’hui extrêmement bas, est intéressant par rapport à l’assurance vie. Toutefois, garder une épargne de précaution est indispensable pour avoir de quoi faire face aux imprévus. En outre, faire des prélèvements sur son contrat d’assurance vie peut peser lourd sur l’impôt sur le revenu en fonction de l’année de l’opération, avec les taxes et les prélèvements sociaux. En particulier pour un investissement locatif, il vaut mieux s’endetter plus, puisque les intérêts du crédit sont déductibles des revenus fonciers sans plafond ni limite dans le temps.