Les étudiants sont le plus souvent attirés par les grandes villes. Cependant, ces dernières sont aussi les plus chères en matière de loyers. Les prix dans ces zones peuvent notamment varier entre 344 euros (Saint-Étienne) et 875 euros (Paris). La moyenne nationale est estimée à 473 euros, sans les charges locatives diverses. Les prix en assurance locataire sont généralement corrélés aux tarifs pratiqués sur le marché immobilier dans une zone géographique donnée. Ainsi, les étudiants sont a priori plus avantagés à Saint-Étienne qu’à Paris. En effet, les Stéphanois ont la possibilité de louer le même bien 2,5 fois moins cher que dans la capitale. Brest fait également partie des villes les plus abordables pour les étudiants. Les studios y sont accessibles à partir de 345 euros mensuels en moyenne, soit seulement un euro de plus qu’à Saint-Étienne. Clermont-Ferrand ferme le podium des villes moins chères de France, avec 373 euros pour un logement de type T1. Des profils aux moyens limités En France, les étudiants se définissent généralement par leur grande précarité financière. Ainsi, ils ne disposent pas de beaucoup de choix en matière de logement. Important Ces profils concentrent souvent leurs recherches sur les studios (T1), les T2, les chambres étudiantes et les colocations. Plus accessibles, les T1 sont parfaits pour une personne seule avec un budget limité. Il s’agit d’ailleurs de la catégorie de logement privilégiée par les étudiants. Ils sont en effet 57 % à opter pour ce type de bien qui affiche en moyenne une surface de 20 m². Au-delà de son aspect économique, la colocation est aussi très prisée des étudiants en raison de son caractère convivial. 21 % d’entre eux ont ainsi choisi ce type de location. Les T2 avec chambre séparée se retrouvent en troisième place des biens les plus plébiscités par cette population. Ces appartements requièrent toutefois des investissements plus importants. Ainsi, seuls 14 % des étudiants y ont accès. Enfin, 8 % d’entre eux se tournent vers des chambres, malgré leur superficie réduite. Cette décision est souvent dictée par des raisons économiques. D’importants écarts entre les villes étudiantes Important Paris reste la plus chère en matière de loyers, avec une moyenne de 875 euros mensuels pour un studio. Nice se retrouve en seconde position, avec 602 euros par mois pour le même bien. Lyon complète le podium, avec un loyer de 562 euros par mois pour un studio. Bordeaux occupe la quatrième place, avec 547 euros mensuels en moyenne. Sans surprise, les deux dernières villes figurent au top 5 des communes les plus onéreuses en raison de la forte hausse des prix qu’elles subissent depuis quelques années. À Bordeaux et à Lyon, le cours de l’immobilier est notamment dicté par leur côté attractif. Les étudiants sont en effet séduits par le dynamisme économique de ces deux agglomérations et le cadre de vie qu’elles offrent. En revanche, les studios restent relativement abordables à Nantes et à Rennes, malgré l’augmentation de leur population étudiante. Ces villes affichent respectivement des loyers mensuels de 449 euros et de 415 euros pour un studio. Elles sont jusqu’à présent parvenues à stabiliser leurs prix, en dépit de leur grande attractivité pour les jeunes.