Face aux problèmes liés au logement au Grand-Duché, le gouvernement local a eu l’idée de mettre en place un système de gestion locative sociale (GLS). Cette mesure instaurée en 2009 vise l’insertion sociale des ménages modestes, de sorte qu’ils parviennent à se détacher des aides au logement. Pour ce faire, le ministère du Logement a collaboré avec 29 partenaires conventionnés. Grâce à la gestion locative solidaire (GLS), environ un millier d’habitations (vides au départ) sont occupées par les foyers financièrement vulnérables depuis début 2020. Mieux encore, 59 % des locataires ayant pu bénéficier de la mesure n’avaient plus besoin du soutien du gouvernement luxembourgeois en 2019. Par ailleurs, 10 % des ménages ont accédé à la propriété. Outre l’exploitation des appartements vacants, le ministère du Logement a misé sur la construction de nouvelles maisons. Telles sont les initiatives entreprises pour aider les ménages ayant souscrit une assurance habitation locataire à trouver un toit sous lequel vivre, face à la pénurie de logements dans le pays. Une réévaluation des gains perçus par les signataires du contrat de bail Les partenaires conventionnés qui sont supposés gérer les logements et les entretenir bénéficient normalement d’un forfait mensuel de 100 euros par habitation. Le ministre luxembourgeois du Logement, Henri Kox, déclare que ce montant devra être réévalué l’an prochain à l’issue des négociations budgétaires. Pour leur part, les propriétaires ont l’assurance de percevoir leurs revenus locatifs grâce à la signature du contrat de bail avec un organisme conventionné. Ils ont aussi la possibilité de récupérer leur logement dans les plus brefs délais lorsqu’ils le souhaitent. Par ailleurs, le loyer perçu étant particulièrement bas, une exonération fiscale leur est accordée, à hauteur de 50 %. L’entrée en vigueur de la réforme y afférente viendra rehausser cette valeur, comme l’indique Henri Kox. Cela dit, il n’a communiqué ni la date de son application ni les zones géographiques concernées. La croissance du parc immobilier témoigne de l’essor de la location solidaire Au mois d’octobre 2019, le nombre d’habitations inusitées a été porté à 15 000 unités à peu près au Grand-Duché de Luxembourg. Le taux d’occupation actuel témoigne du succès du concept de location solidaire sur l’ensemble du territoire. En se référant aux données ministérielles, au premier trimestre de l’année 2020, 960 appartements s’inscrivent dans le cadre de la GLS. Les chiffres ont donc triplé par rapport à ceux de 2016. Le ministre du Logement justifie cet essor par les bénéfices tirés par chacun des acteurs. Pour le locataire, le loyer à débourser s’avère 30 à 40 % moins cher par rapport au prix du marché. De plus, son dossier est suivi par des experts du domaine social. Récemment, une nouvelle convention devant régir le partenariat pour 2020 a été signée par 25 des 29 entités conventionnées.