Comme tous les ans, le baromètre LPI-SeLoger met en évidence l’évolution du marché immobilier dans l’Hexagone. Ayant réalisé un bilan de 2019, il fait part des tendances qui pourraient marquer l’année suivante, que ce soit dans le neuf ou dans l’ancien. Il s’est attardé sur la capitale française qui compte parmi les villes où se loger coûte particulièrement cher. En fouillant dans ses archives, le baromètre LPI-SeLoger constate qu’il y a cinq ans, le mètre carré était facturé à 8 148 euros à Paris. Or, ceux qui aspiraient à y résider trouvaient déjà les propriétés difficilement accessibles. En dressant un bilan en partant de 2014, il apparaît que les prix de l’immobilier dans la capitale française ont augmenté de 27 %. Au fil des années, les tarifs ont augmenté de façon progressive. Il n’empêche que les ventes ont continué de suivre, profitant ainsi aux promoteurs immobiliers comme aux compagnies d’assurance habitation propriétaire. Le volume des opérations pourrait rester conséquent Dans un contexte de taux d’emprunt bas, le marché immobilier performe en 2019, au point d’atteindre des sommets en termes de vente. Dans l’ancien notamment, le seuil symbolique a été franchi. Par exemple, à la fin du mois de septembre dernier 1 059 000 transactions ont été enregistrées en l’espace d’un an. C’est que révèle l’INSEE. Cette tendance pourrait-elle avoir des répercussions sur les prix des appartements surtout dans les zones spécialement tendues ? En tout cas, l’étude laisse entendre que le nombre de transactions réalisées restera important en 2020 malgré qu’une hausse des taux d’emprunt risque d’influer sur le volume des opérations. Il en est de même pour les éventuels changements opérés par rapport aux conditions d’accès aux prêts immobiliers. Il reste à savoir si l’éradication complète de la taxe d’habitation pour la plupart des foyers prévue pour l’année prochaine contribuera à l’accélération des ventes. Des appartements coûtant à peu près 11 000 euros réservés aux mieux lotis ? Si les hypothèses formulées par les auteurs de l’étude sur la situation du marché parisien se confirment, le rythme auquel les tarifs évoluent devrait diminuer. Il n’empêche que le prix du mètre carré pourrait passer la barre des 11 000 euros, d’autant plus qu’il atteint actuellement 10 403 euros dans la capitale française. D’après le baromètre LPI-SeLoger, le seuil des 10 000 euros par mètre carré a été franchi au mois de janvier dernier à Paris. Dans cette ville, il est question d’une croissance annuelle de 5,8 % des tarifs dans l’immobilier. Il en découle que seulement les habitants aux revenus élevés ont la possibilité de s’offrir un logement en plein Paris. Ceux qui ne peuvent pas débourser une telle somme se voient obligés de consulter les offres proposées en banlieue. Cette situation vaut même pour les acquéreurs qui gagnent plus que la moyenne nationale qui s’établit à 2 250 euros nets mensuels.