Le marché des logements anciens aux États-Unis connaît un développement en pleine crise sanitaire. Aussi la NAR enregistre-t-elle 6,54 millions de ventes en septembre dernier. Pourtant, les prévisions établies par les analystes étaient de 6,49 millions. De même, sur un an, un dépassement de 26,6 % par rapport aux estimations a été observé. Cette année, la crise sanitaire et le taux de chômage élevé qui en découle n’ont pas impacté le marché immobilier aux États-Unis. Bien au contraire. Le secteur du logement ne s’est jamais aussi bien porté. C’est ce qu’a déclaré Lawrence Yun, économiste en chef de la Fédération nationale des agents immobiliers américains. La National Association of Realtors (NAR) mentionne la réalisation de 6,54 millions de ventes en septembre dernier. Au mois d’octobre, une hausse inattendue de 4,3 % a été observée. Soit la plus haute valeur enregistrée sur le marché depuis 2006 avec 6,85 millions de biens immobiliers revendus. Ces chiffres devraient donner un nouveau souffle à l’assurance habitation propriétaire. La croissance devrait se maintenir jusqu’en 2021 Malgré la résistance de l’épidémie de SARS-Cov-2, ces différents chiffres semblent montrer un certain dynamisme sur le marché immobilier américain. Cela se traduit par le nombre de biens écoulés en septembre dernier. ImportantLe volume total réalisé surpasse l’attente des analystes qui entrevoyaient seulement 6,49 millions d’opérations. Selon Lawrence Yun, les pertes du marché au printemps ont été compensées par l’explosion des ventes ces derniers mois. Par ailleurs, les prédictions sur la période annuelle ont été dépassées à hauteur de 26,6 %. Toujours d’après l’économiste en chef de la NAR, cette tendance devrait se poursuivre jusqu’à l’année prochaine. Son raisonnement se base sur les taux hypothécaires qui s’établissent à l’heure actuelle aux environs de 3 %. En addition, il s’attend à ce que le futur vaccin Covid-19 influe de manière positive sur la situation. Il est à noter qu’en octobre, le prix médian des logements anciens a connu une hausse dans toutes les régions. Par rapport à la même période en 2019, celle-ci s’élève approximativement à 15,5 % (271 100 dollars contre 313 000 dollars). D’autres économistes pensent différemment À côté de Lawrence Yun se dressent des économistes qui adoptent une autre vision par rapport au marché. Pour Nancy Vanden Houten d’Oxford Economics, le rythme des ventes devrait ralentir durant ces trois derniers mois. Cela résulte entre autres de la résurgence de l’épidémie. Plus important encore, le retard constaté au niveau de la reprise économique jouera un rôle déterminant dans cette estimation. Sur ce point, les mises en vente à la fin du mois d’octobre ont diminué de 2,7 % comparées à celles de septembre. Ce qui équivaut à 1,42 million de biens immobiliers. Comparé aux statistiques d’octobre 2019, cela représente une chute d’environ 20 %. Par rapport à cela, Lawrence Yun préconise la construction de nouveaux logements, afin d’augmenter l’offre de manière considérable. Pour lui, différentes solutions devraient dès lors être envisagées. Il s’agirait entre autres de développer la formation professionnelle et de réduire les droits de douane sur le bois. D’ailleurs, la NAR souligne un gain de confiance chez les constructeurs immobiliers.