Stratégies d’ajustement des prix de vente dans l’immobilier ancien

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 28 mars 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le samedi 30 mars 2024 09:40 par la Rédaction Meilleurtaux

Le marché immobilier ancien, autrefois en ébullition, semble aujourd’hui entrer dans une phase de transition. Les signes d’un ralentissement se font sentir, avec une diminution du nombre de transactions et une tendance à la baisse des prix. Dans ce contexte en mutation, les vendeurs se retrouvent face à un nouveau défi : réviser leurs prétentions pour maximiser leurs chances de succès.

Comprendre les nouvelles dynamiques du marché

En comparaison avec les années exceptionnelles que furent 2021 et 2022, l’année 2023 a marqué une légère baisse du nombre de transactions immobilières. Cette diminution, bien que modérée, traduit un changement de ton sur le marché. Elle révèle une certaine retenue de la part des acheteurs, qui semblent adopter une approche plus prudente et réfléchie dans leurs décisions.

Cette tendance suggère également un ralentissement de la dynamique qui caractérisait précédemment le secteur. En effet, après une période de croissance soutenue, les professionnels observent désormais une stabilisation, marquée par une intensité moindre dans les échanges immobiliers. Ce contexte de prudence peut être attribué à divers facteurs, notamment l’incertitude économique persistante, les fluctuations des taux d’emprunt et les éventuelles modifications dans les préférences et les besoins des acheteurs.

Aligner le prix sur les standards du marché

Divers signaux semblent néanmoins indiquer une éventuelle reprise dans les mois à venir. La baisse des taux d’intérêt et les efforts de reconquête commerciale des banques pourraient encourager les acheteurs à s’engager à nouveau. De plus, l’offre de biens disponibles demeure relativement restreinte, ce qui pourrait maintenir les prix à un niveau stable.

ImportantDans ce contexte tendu, réussir à trouver preneur rapidement pour son logement implique de fixer un prix qui reflète fidèlement les conditions du marché.

Trop élevé, il risque d’éloigner les acheteurs potentiels et de prolonger le délai de vente. À l’inverse, trop bas, il pourrait léser le cédant en compromettant le rendement de son investissement.

L’expertise des professionnels : un atout précieux

Grâce à leur expertise pointue du marché local, à leurs outils d’analyse sophistiqués et à leur expérience éprouvée, les agents immobiliers sont en mesure d’assister les propriétaires dans l’évaluation précise de leur bien. Dans le cadre de leur mission d’accompagnement, ils réalisent des études comparatives sur les prix des logements similaires récemment vendus dans la même zone géographique, prenant en considération les caractéristiques spécifiques de chaque propriété (surface, état, localisation), ainsi que les tendances et les dynamiques du marché.

Les spécialistes conseillent également de prioriser les offres au comptant, notamment à Paris où la baisse des prix immobiliers de 6,6 % sur un an ne suffit pas à compenser la hausse des taux d’emprunt depuis 2022.

Transparence et information : des obligations légales

La loi Climat et Résilience impose aux propriétaires de passoires thermiques (logements classés F ou G sur le DPE) de fournir un DPE aux acheteurs potentiels, visant à informer sur les performances énergétiques du bien et les travaux nécessaires. La valeur marchande évolue en fonction de la consommation en énergie des logements.

Ainsi, lors de l’estimation du prix de vente, il est impératif de tenir compte de cette décote associée à leur étiquette énergétique.

Par ailleurs, l’entrée en vigueur progressive des interdictions de location pour les passoires thermiques, débutant dès 2025 pour la classe G, pourrait influencer significativement le marché immobilier. Les propriétaires anticipant ces échéances en entreprenant les travaux de rénovation énergétique nécessaires pourraient ainsi bénéficier d’une position avantageuse par rapport aux concurrents.