Lorsqu’ils se séparent de leur bien, les vendeurs se servent de nombreux indicateurs pour fixer un prix. Rien n’est laissé au hasard, d’après un récent sondage réalisé par le groupe Banque Populaire - Caisse d’Épargne (BPCE). Lorsque les propriétaires d’une maison ou d’un appartement souhaitent vendre leur bien, sur quoi se basent-ils pour définir un prix ? Pour le comprendre, le groupe Banque Populaire - Caisse d’Épargne (BPCE) a analysé le comportement de 1 200 propriétaires ayant décidé de céder leur logement entre 2022 et 2023. Le recours à des outils d’estimation en ligne Verdict : près de 9 propriétaires sur 10 (87,1%) déclarent s’être référés à des « informations extérieures » pour arrêter leur prix de vente, et non pas à leur propre jugement. Des informations qui proviennent, notamment, de sites d’annonces en ligne ou d’agences immobilières. Soit des plateformes sur lesquelles des propriétaires ou professionnels du secteur publient, tout simplement, des annonces de biens à vendre. L’intérêt de la démarche ? Comparer des biens similaires au leur, afin d’avoir une idée des prix du marché à un moment donné. Certains ont également recours à des outils d’estimation en ligne, proposés par de nombreux sites internet. En quelques clics, et au moyen de quelques informations fournies sur leur logement (surface habitable, nombre de pièces, année de construction...), ils peuvent recevoir gratuitement une estimation de la valeur de leur logement. Le prix du nouveau logement, facteur décisif pour un quart des vendeurs D'autres paramètres rentrent également en jeu. En effet, 32% des sondés se basent sur le prix qu’ils ont déboursé lorsqu’eux aussi, se sont préalablement retrouvés dans la position d’acheteurs. L’occasion, pour ces nouveaux vendeurs, de vérifier qu’ils ne se séparent pas de leur bien à un prix inférieur à celui qu’ils ont payé. Ou de s’assurer qu’ils réalisent une plus-value suffisamment importante à la revente, pour que celle-ci soit rentable. Par ailleurs, ils sont 26% à considérer que le prix d’achat de leur futur logement aura nécessairement une influence sur le prix de vente de leur présent bien. Un critère logique, puisque cette dernière leur servira d’apport principal pour devenir à nouveau propriétaires. En outre, 23% des propriétaires expliquent vouloir valoriser le prix des travaux ou investissements qu’ils ont pu réaliser dans le logement lorsqu’ils fixent un prix de vente”, relate le site d’information Capital. Enfin, 21,2% des propriétaires vendeurs expliquent que la note de diagnostic de performance énergétique (DPE) de leur logement joue un rôle « significatif » lors de l’établissement d’un prix. C’est notamment le cas lorsque la note est très élevée (A ou B), c’est-à-dire lorsque le bien est performant énergétiquement. Ainsi que lorsqu’elle est mauvaise (F ou G). En effet, 41,2% des propriétaires d’un logement "bien” noté valorisent le prix de leur logement à la hausse. Et 28% acceptent de baisser leurs prix de vente lorsque leur logement est une passoire thermique, d’après l’étude.