Malgré quelques charges supplémentaires, l'investissement en location meublée peut s'avérer rentable avec des loyers plus élevés, des locataires plus aisés et une fiscalité très avantageuse. Logement « prêt-à-vivre » : une opération séduction à ne pas rater Tout comme les appartements-témoins doivent séduire de futurs acheteurs en mettant en scène un aménagement intérieur convivial et harmonieux, la visite d'un logement meublé par des candidats locataires doit susciter un coup de cœur immédiat. Pour que tout le monde s'y retrouve, le propriétaire doit aménager le logement de manière harmonieuse et chaleureuse avec tous les éléments indispensables à la vie au quotidien, sans pour autant trop dépasser le minimum acceptable pour ne pas grever son budget investissement et les charges d'entretien. Des obligations et des avantages Depuis septembre 2015, l’investissement locatif comporte des obligations comme, équiper la future résidence principale de meubles permettant au locataire de dormir, manger et vivre, selon une liste minimale fixée par décret. Ce nécessaire à la vie courante doit comprendre de quoi préparer les repas (cuisinière, réfrigérateur, congélateur, four), mais aussi casseroles et poêles, sans oublier les assiettes, couverts et autres verres. Chaque pièce doit être meublée, pour certaines de literie avec couverture, pour d'autres de meubles de rangement, de tables et de sièges, de luminaire et de matériel d'entretien ménager. Sans avoir à être neufs, les meubles et équipements doivent être en bon état d'usage et donc entretenus, voire remplacés si nécessaire. La télévision et la cafetière électrique, sans être obligatoires, sont fortement conseillées dans les logements de standing. Autres obligations, le logement doit comporter une fenêtre et sa surface doit être au minimum de 9 m². Côté avantages, pas de plafond : les loyers sont libres, sauf pour les micro-logements (de 9m² à 14 m²). Et les revenus tirés d'une location meublée entrent dans la catégorie des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux) et donnent droit à un abattement forfaitaire de 50 % s'ils ne dépassent pas les 32 600 € par an. Au-delà, le régime du réel s'applique.