Lorsqu’ils envisagent de faire l’acquisition d’un nouveau logement, les Franciliens sont parfois obligés de quitter leur département. Cet article dresse un profil de ceux qui peuvent encore concrétiser un investissement immobilier dans la capitale. Les ressortissants étrangers plus présents Alors que les prix ont chuté dans la région parisienne, le marché immobilier est toujours au ralenti, aussi bien dans la capitale que dans la petite et grande couronne. Sans surprise, l’Île-de-France arrive en tête des régions les plus chères du pays. Par ailleurs, la confiance des investisseurs étrangers semble revenue et leur part dans l’investissement locatif représente aujourd’hui environ 10 %, du jamais vu depuis 15 ans. La hausse des investissements étrangers s’explique en grande partie par l’attentisme des Français qui peinent à acheter dans la capitale. Il est vrai que les prix ont reculé. 8 120 euros le mètre carré, c’est le prix auquel s’échange la pierre parisienne à la fin du deuxième trimestre. Et les notaires de Paris-Île-de-France tablent sur une baisse continue des prix pour franchir la barre symbolique des 8 000 euros d’ici la fin de l’année. Quoi qu’il en soit, de nombreux candidats jugent encore ce prix trop élevé. Plus de la moitié des Parisiens ont l’intention d’acheter en banlieue Des internautes ayant eu recours à un simulateur de crédit ont été soumis à un sondage. Cette enquête indique qu’une très grande majorité des Franciliens (89,89 %) ont l’intention d’investir en Île-de-France, bien que tous ne disposent pas du budget nécessaire pour faire l’acquisition d’un bien immobilier dans leur département de résidence. Seuls 56,2 % des Parisiens prévoient d’acheter un appartement dans la capitale, contre 64,43 % des candidats originaires des Hauts-de-Seine, 68,63 % pour ceux du Val-de-Marne et 83,54 % pour ceux du Val-d’Oise. Les futurs acquéreurs à la base ont tendance à privilégier la banlieue proche de leur ancien quartier. Ainsi, les Hauts-de-Seine attirent en moyenne 23,31 % des Parisiens qui habitent dans le XVIIe, XVIe, XVe et XIVe. Tandis que 19,13 % des candidats installés dans les quartiers du Nord-est plébiscitent en premier la Seine-Saint-Denis. Un chiffre qui atteint 29,15 % pour le XIXe.