À compter du 1er octobre 2014, les nouvelles règles de calcul du PTZ entreront en vigueur, et d’ores et déjà, les candidats à la primo-accession s’intéressent aux gains que peut leur apporter le dispositif. Des économies importantes à la clé… Pour rappel, le PTZ s’applique sur l’acquisition ou la construction d’un logement neuf par des primo-accédants, logement qu’ils destinent à devenir leur résidence principale, ainsi qu’aux locataires HLM désireux d’acheter le logement qu’ils occupent. Par ailleurs, dès 2015, dans certaines communes, le prêt à taux zéro pourra concerner un bien ancien nécessitant d’importants travaux. Quant à l’économie réalisée, l’illustration simple suivante la met en évidence. Une famille de 4 personnes en zone B1 et disposant d’une capacité de remboursement mensuelle de 1200 € pourrait financer un logement d’une valeur de 243 600 € à un taux fixe de 3,35 % sur 25 ans hors assurances. Éligibles à un prêt à taux zéro de 63.336 euros pour cette opération, ce couple et ses 2 enfants auraient à rembourser 126,8 € en moins chaque mois pendant la durée du prêt (1200 € moins 1073,20 €), ce qui représente 10 % de réduction de chaque mensualité et un gain de 38 043 € sur le coût total du crédit. Avec une durée de remboursement plus courte (22 ans), la mensualité augmente à 1188,70 €, mais le surcroît d’économie est de 8143 euros. … et une hausse du pouvoir d’achat immobilier Dans des conditions de remboursement identiques, le prêt à taux zéro donne une capacité de financement supplémentaire pour acheter un bien plus cher. La famille de l’exemple précédent, qui pouvait acheter un bien de 243 600 € sans PTZ, a la possibilité d’aller jusqu’à 272 200 euros pour une opération si elle décroche un PTZ de 70 200 €. Le gain brut en pouvoir d’achat s’élève donc à 28 600 € (l’assurance emprunteur est à déduire). La situation de l’emprunteur influe sur ce surcroît de pouvoir d’achat immobilier, car des revenus faibles lui offrent des conditions de remboursement plus avantageuses, dont des différés de remboursement. Par ailleurs, les communes classées dans les zones B1, B2 et C seront privilégiés par rapport à celles de la zone A. Enfin, le repli constant des taux de crédit immobilier, déjà à leur plus bas niveau historique, réduisent proportionnellement l’apport d’un PTZ.