Les prêts relais permettent aux propriétaires de faciliter la transition entre la vente du premier bien et la nouvelle acquisition. Mais depuis quelques mois, des formules alternatives, souvent moins chères qu’un contrat de relais classique, ont fait leur apparition sur le marché : les crédits achat-revente. Un mode de financement simple qu’il convient tout de même de prendre avec précaution. Achat-revente, une alternative intéressante au prêt relais Pour de nombreux propriétaires, la vente de leur logement actuel est parfois un passage obligé pour financer l’achat d’un second. Cependant, les dispositions de la loi Alur et l’atonie du marché font parfois obstacle à la conclusion de la vente, en repoussant notamment la signature des avant-contrats. Par ailleurs, les biens de qualité situés dans des secteurs recherchés connaissent aujourd’hui une demande soutenue et se trouvent rarement « brûlés ». Certains candidats, qui disposent d’un financement bancaire, sont souvent tentés d’acheter le bien convoité sans avoir attendu la vente de la résidence qu’ils occupent. Cela va sans dire que les risques de connaître des difficultés financières sont importants. Heureusement, la souscription à un prêt relais les aide à faire la jointure entre les deux logements. Concrètement, les banques mettent à leur disposition une avance qui correspond à 70/80 % de la valeur du bien mis en vente pour une durée limitée, entre douze et vingt-quatre mois, avec un taux d’intérêt équivalent à celui des crédits classiques. Ils pourront ensuite rembourser le capital une fois le bien vendu. Mais depuis peu, les institutions bancaires proposent des formules alternatives, les crédits achat-revente, qui offrent un taux d’endettement plus faible par rapport au prêt relais. Crédit achat-revente : une solution budgétaire idéale Peu connus du grand public, les prêts achat-revente ne sont pas moins pratiques pour financer l’acquisition du bien convoité sans attendre le fruit de la vente du logement actuel. Le principe est simple : l’emprunteur fait racheter son prêt immobilier en cours par un autre établissement. Ce dernier lui propose ensuite un nouveau crédit qui inclut à la fois le capital restant dû et le montant destiné à financer l’achat du bien souhaité. Ainsi, le « relais » est directement compris dans le nouveau contrat de crédit, le plus souvent à hauteur de 70 % du prix du logement mis en vente. Pour un couple propriétaire d’un bien d’une valeur vénale de 170 000 euros, dont le capital restant dû est de 85 000 euros et les mensualités de 630 euros, l’endettement est estimé à 32,9 %. La différence est notable ; avec un crédit relais classique, leur taux d’endettement peut avoisiner les 50 %.