Beaucoup d'emprunteurs se plaignent des conditions drastiques imposées par les banques pour accorder un crédit immobilier. En même temps, ces dernières se montrent particulièrement conciliantes avec les candidats au meilleur profil, leur offrant des taux très avantageux. Les meilleurs profils d'emprunteurs selon les banques Sur un secteur bancaire devenu aussi très concurrentiel, les courtiers notent que pour attirer de nouveaux clients, le prêt immobilier sert le plus souvent de produit d'appel. Ce sont essentiellement des conditions plus attractives le concernant qui poussent les clients à changer de banque ; par la suite, celle-ci étend progressivement son offre aux découverts, aux assurances, aux placements... Les banques se montrent ainsi très sélectives, choisissant les clients qu'elles veulent avoir à bord selon des critères bien précis : CDI, ancienneté dans l'emploi, autres garanties, montant de l'apport personnel. Ceux qui les satisfont peuvent ainsi espérer un taux très intéressant, de l'ordre de 3 % en moyenne sur 20 ans. Certaines banques recherchent les profils de primo-accédants Pour les autres, notamment les primo-accédants, les refus sont fréquents. Pour autant, tout n'est pas perdu, car certains établissements sont demandeurs de ces candidats, à l'exemple de la Caisse d'Epargne, du Crédit agricole, ou encore la Banque postale. Si le profil correspond, il faut en outre qu'ils acceptent de domicilier leurs salaires auprès de la banque et qu'ils prennent le produit assurance habitation de la maison. Ils peuvent alors espérer bénéficier d'une réduction de 0,3 % à 0,5 % sur les taux standards applicables. Derrière, les prêteurs espèrent évidemment commercialiser d'autres produits comme les cartes bancaires, polices d'assurance diverses et prêts d'autres natures. Tous les profils peuvent obtenir des taux attractifs Une autre raison de rejet très fréquente est le montage du dossier. Si l'une des pièces de l'impressionnante liste imposée manque, c'est le retour à la case départ ! Heureusement, après un (ou plusieurs) reformatage, celui-ci peut finalement être accepté. Selon une étude effectuée par un autre courtier en ligne, il est alors possible pour les ménages, quels que soient leur niveau de revenu et leur lieu de résidence, de décrocher des taux moindres par rapport à la moyenne nationale, actuellement établie à 3,3 %.