Les prix de l’immobilier dans l’ancien à Paris sont dans une tendance baissière, tandis que les ventes augmentent. Toutefois, les prix en recul n’ont guère amélioré la capacité d’achat des potentiels acheteurs. Les prix reculent de 1,9 % à Paris Les notaires franciliens publient leurs chiffres pour la fin du troisième trimestre 2014. Le mètre carré se négocie actuellement à 8110 euros, ce qui représente un repli de 1,9 % par rapport à la même période en 2013. Cette diminution n’est cependant pas uniforme : dans les arrondissements du centre, caractérisés par des prix plus élevés, la baisse est plus notable ; en périphérie, en revanche, exception faite du 12e, elle est très faible. En parallèle, le nombre de biens parisiens cédés, établi à 7990 unités, a gagné 7 % au troisième trimestre après une progression régulière et marquée. En dépit de cette hausse, les ventes restent largement inférieures aux pics enregistrés avant la crise financière de 2008. Cette orientation à la baisse des prix dans la capitale est appelée à se poursuivre. Les notaires prédisent ainsi une dépréciation de 1,2 % pour l’ensemble de l’année 2014 et même pour le début de 2015, avec un probable franchissement du seuil des 8000 euros pour le prix moyen au mètre carré. Les acquéreurs toujours présents, pas les investisseurs La différence perçue par les candidats à la propriété est toutefois loin de satisfaire. Néanmoins, elle est compensée en partie par la chute des taux d’intérêt pour les prêts immobiliers, qui ont accru leur capacité d’emprunt, et Paris continue de séduire et de justifier un budget plus important pour des logements toujours extrêmement coûteux, comme en témoignent la reprise de l’activité et le maintien des prix. Par ailleurs, il suffit d’avoir recours à une calculette prêt pour mettre en perspective le regain du pouvoir d’achat des emprunteurs. L’étude de la typologie des acquéreurs montre ainsi une majorité d’achats destinés au titre de résidence principale pour eux-mêmes ou pour loger un membre de leur famille. Si les acheteurs sont donc présents sur le marché parisien, de leur côté, les investisseurs se montrent moins enclins à y faire leur retour. Malgré les mesures incitatives mises en place par le gouvernement, le durcissement des conditions prévues par la loi Alur concernant la reprise du bien loué les enjoint à la prudence.