L’investissement locatif de bien immobilier comporte de nombreux avantages, ne serait-ce que de considérer que la pierre est un placement sûr. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’il comporte plusieurs impératifs, dont certains sont aussi imprévisibles que coûteux. À savoir, les dépenses inattendues que relève une mise en location d’un logement s’estiment à quelques centaines d’euros par an. Travaux d’entretien, d’aménagements ou de réparations… Tels sont les autres sources de dépenses s’ajoutant aux charges déjà prévues annuellement pour un propriétaire bailleur d’une résidence. C’est du moins ce qu’a avancé Flatlooker, une agence immobilière digitale qui se spécialise dans la location et la gestion locative. Une affirmation découlant d’une étude qu’elle a menée sur un millier de logements mis en chantier entre 1850 et 1950. Il s’avère que le loueur doit s’attendre à une vingtaine de tâches à traiter soumises à des aléas si bien que plusieurs d’entre elles sont inopinées. Parmi les plus récurrentes et les plus budgétivores se trouvent les travaux de plomberie et chauffage. 25 responsabilités à assumer chaque année La perception d’un bénéfice nécessite un investissement au préalable. C’est la logique même de tout placement. Et l’immobilier locatif n’en fait pas exception. En effet, plusieurs engagements incombent inévitablement au propriétaire qui décide de mettre en location son bien. Tous les ans, celui-ci doit alors consacrer un budget afférent à des charges bien précises, entre autres les cotisations d’assurance habitation propriétaire. L’analyse effectuée par Flatlooker apporte plus de précisions sur ces impératifs, dont le nombre s’élève à 25. Parmi eux, 15 sont considérés comme usuels, à savoir : L’indexation du prix de location ; Les appels et quittances des loyers ; La déclaration fiscale ; La régularisation des charges. À ces tâches administratives s’ajoutent 10 autres obligations qui peuvent se présenter de manière inopinée, dont 7 sont également d’ordre administratif et 3 concernent la gestion d’incidents. Il faut reconnaître que leur fréquence varie aux dépens de l’entretien de l’habitat, voire de l’ancienneté de ce dernier. Ainsi : Les travaux de plomberie ou de chauffage s’imposent en moyenne tous les ans ; Ceux afférents à l'électroménager et à l'ameublement apparaissent tous les deux ans ; Ceux qui relèvent du dégât des eaux, tous les deux ans et demi. Ceux provenant d’un problème de serrurerie, d’électricité ou d’huisserie, tous les trois environ ; Ceux liés à l’aération, l’humidité ou la VMC, tous les cinq ans. Tâches imprévues et, qui plus est, coûteuses La durée de la régularisation des incidents susmentionnés est variable. D’abord, en fonction de leur nature : un problème d’ordre administratif requiert par exemple deux échanges, c’est-à-dire deux allers-retours, tandis qu’il faut 5 à 6 interactions pour arriver à bout d’un incident technique. En outre, le nombre de parties prenantes (assurance, syndic, copropriétaire…) joue un rôle dans l’accourcissement ou l’allongement de ce délai. Enfin, il convient de préciser que ces incidents peuvent peser sur le budget annuel du propriétaire, à raison de 240 euros en moyenne. Dans les détails, l’étude de Flatlooker a révélé que les travaux de plomberie et de chauffage sont les plus onéreux. D’après les analystes : Les travaux de plomberie ou chauffage représentent 40% du budget moyen annuel (environ 96 euros TTC). C'est un poste [NLDR: de dépenses] non négligeable pour le propriétaire, comparé aux autres incidents (entre 3% et 8% des 240 euros). S’ensuivent les réparations suite à des problèmes d'aération ou d'humidité qui représentent 17% du budget même si elles sont moins fréquentes. Ensuite viennent celles qui sont afférentes à : L’électricité et la serrurerie (8% chacun) ; L’électroménager, l’ameublement et les volets (7%) ; L’huisserie et la part des dégâts des eaux non prise en charge par l’assurance (5% chacun) ; Le ménage (3%).