De nombreuses enquêtes sont menées pour connaitre les éventuels facteurs pouvant favoriser la propagation du covid-19. Et il semblerait que le taux d’humidité de l’air ambiant influe indirectement sur les contaminations. Ce résultat suggère bien évidemment d’aménager certaines habitations, des agencements indispensables, certes, mais surtout urgents en cette saison d’hiver. La pandémie du covid-19 semble ne pas vouloir céder de terrain, elle connait même actuellement un net regain. En effet, l’Irlande, l’Angleterre, la France et plus récemment l’Allemagne ont imposé un nouveau confinement face à la hausse du taux de propagation au coronavirus. Une situation sous-entendant l’inefficacité des mesures sanitaires instaurées depuis. Raison pour laquelle les études se multiplient afin de dénicher les dispositifs efficaces pour endiguer une énième vague de contaminations. De nombreuses recherches scientifiques tendent d’ailleurs à suggérer que l’humidité de l’air joue un rôle dans la propagation du virus. Quelques aménagements auprès des logements « insalubres » pourraient éviter à leurs résidents de contracter la maladie. D’autant plus que certains travaux sont couverts par l’assurance habitation. C’est prouvé scientifiquement Le lien de cause à effet entre le niveau d’humidité de l’air et les contaminations au coronavirus a été établi grâce à de nombreuses études, notamment celles menées en Australie. Les scientifiques locaux ayant constaté qu’une infime diminution de 1 % du taux d’humidité se traduisait par une augmentation d’environ 7 % du nombre de nouvelles contaminations au covid-19. Ces chercheurs ont rajouté qu’une baisse de 10 % du seuil de référence pourrait doubler le risque de contracter le virus. L’initiateur de cette enquête, le professeur Michael Ward, se félicite de ces résultats qu’il espère servira aux autorités sanitaires pour mettre en place les dispositifs adéquats. Il a d’ailleurs tenu à réaffirmer afin de convaincre les plus sceptiques : Cette étude s'ajoute à un ensemble croissant de preuves que l'humidité est un facteur clé dans la propagation de la Covid-19 On savait déjà que le coronavirus pouvait se propager dans l’air, d’où la nécessité de porter constamment un cache-bouche-nez dans les lieux publics, mais il est surprenant de constater que l’humidité puisse influer sur les risques de contaminations. Aux scientifiques d’indiquer que c’est on ne peut plus logique. En effet, dans un environnement humide, le nez sécrète du mucus en continu et qui va intercepter en son sein toutes particules, dont les virus et les bactéries, voulant pénétrer par la fosse nasale. Dans un environnement sec, par contre, la production de mucus est moindre, les virus peuvent alors entrer plus aisément. Il convient alors de favoriser l’humidité chez soi. S’équiper en toute urgence d’un humidificateur Les nombreuses études portant sur l’influence du niveau d’humidité de l’air ambiant sur la propagation de l’épidémie du covid-19 sont unanimes. Ce taux est un facteur prépondérant à la contraction du virus, donc équiper un logement d’un humidificateur pourrait éviter à ses résidents d’en être contaminés. Mais quand bien même on disposerait de cet outil, il faudra savoir le régler, et les résultats des études scientifiques sont là pour guider les particuliers. Ces enquêtes indiquent que le taux d’humidité optimal dans une pièce doit varier entre 40 % et 60 %. Il faudra, de ce fait, veiller à se conformer à cette fourchette en cette saison d’hiver. En effet, en cette fin d’année, le niveau d’humidité a tendance à descendre sous les 30 %, Il est alors conseillé de vérifier fréquemment que l’humidificateur rehausse ce taux. D’autant plus que cette mesure ne sert pas uniquement à se protéger du covid-19, mais aussi de toutes autres infections virales et bactériologiques.