Il a été initialement annoncé qu’à compter du 1er avril 2022, l’installation d’une chaudière à gaz ne sera plus éligible au dispositif MaPrimeRenov’. Finalement, le gouvernement a décidé de repousser cette date limite au 1er janvier 2023. Pour rappel, cette aide a été mise en place dans le cadre de la RE2020 (règlementation thermique 2020). Les demandes d’aide pour l’installation d’une chaudière à gaz pourront toujours être déposées La situation actuelle en Russie aurait dû conforter le gouvernement dans sa volonté d’en finir au plus vite avec les chaudières à gaz — la Russie étant le premier fournisseur de gaz en Europe —, mais d’un autre côté, l’exécutif ne veut pas pénaliser les ménages en fixant une échéance trop proche. Important Ainsi, dans le cadre de la RE2020, le dispositif MaPrimeRenov’ sera encore accessible à ceux qui souhaitent installer une chaudière à gaz, et ce, pour les devis acceptés avant le 1er janvier 2023. Toutefois, ceux qui optent pour un système de chauffage plus écologique auront un avantage certain puisque l’aide qui leur sera accordée sera majorée de 1 000 euros. Une décision saluée par la FFB La Fédération française du bâtiment (FFB) s’est dite heureuse de cette décision du gouvernement de laisser aux ménages et aux entreprises le temps de s’adapter — une formule d’ailleurs employée par la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili — et de ne pas abandonner le chauffage fonctionnant au gaz ou aux énergies fossiles de manière trop abrupte. Néanmoins, la fédération exhorte le gouvernement à aller encore plus loin et à rétablir les dispositifs qui ont fait leurs preuves, à l’image des Certifications d’économie et d’énergie (CEE). Pour rappel, ce dispositif s’adresse aux fournisseurs d’énergie, lesquels sont encouragés à promouvoir l’efficacité énergétique auprès de leurs clients. La FFB appelle également le gouvernement à mettre en place d’autres opérations « coup de pouce » afin d’aider les ménages modestes à améliorer l’isolation de leur résidence. Il faut avouer que ces derniers peinent à s’en sortir financièrement avec la flambée du prix de l’énergie et d’autres charges auxquelles ils ne peuvent se soustraire, en l’occurrence l’assurance habitation.