Bien avant la pandémie, le marché de l’immobilier neuf, aussi bien en France qu’un peu partout en Europe, était soumis à une forte tension. À cause du manque de nouvelles constructions, l’offre n’arrivait pas à suivre la demande. Résultat : les prix se sont emballés, un phénomène que le conflit opposant la Russie à l’Ukraine risque d’exacerber encore plus. L’immobilier neuf tributaire de l’évolution de la situation en Ukraine Avant de se préoccuper du devis assurance habitation, le porteur de projet serait bien inspiré de s’intéresser au prix, puisque les promoteurs et les constructeurs ne pourraient bientôt plus absorber les nombreux surcoûts liés au prix des énergies et aux frais d’approvisionnement. Important Or, depuis le début du conflit russo-ukrainien, les problèmes d’approvisionnement ne cessaient de s’accentuer. Ce qui devrait entraîner une augmentation du coût de production pour les constructeurs. Quasiment tous les pays d’Europe sont concernés par ce phénomène et resteraient ainsi sous la menace d’une flambée de prix encore plus importante si le conflit venait à s’inscrire dans la durée. Les fluctuations des prix des matériaux de construction et ceux des énergies empêchent les constructeurs de faire une quelconque promesse aux porteurs de projet. Les constructions doivent se poursuivre D’autres facteurs contribuent à l’inflation grandissante sur le marché de l’immobilier neuf. Les nouvelles normes environnementales en font partie. En effet, par souci de limiter l’artificialisation du sol, les terrains constructibles se font de plus en plus rares. Et en principe, les denrées rares se vendent à prix d’or. De plus, les nouvelles normes en vigueur, que ce soit au niveau de l’isolation, de la consommation d’énergie ou de l’empreinte carbone, imposent aux constructeurs l’utilisation de matériaux plus performants, à la pointe de la technologie et donc plus onéreux. Malgré toutes ces difficultés, la crise du logement reste un problème urgent à résoudre et les constructions doivent se poursuivre. Dans cette optique, l’association Build Europe a soumis la suggestion de mettre en place une planification commune à tous les pays de l’Union européenne afin que ces derniers allient leurs forces et partagent leurs ressources. Cette solution vise à résorber la pénurie de logements et, par la même occasion, amoindrir les coûts. L’association appelle également à un effort de la part des pouvoirs publics, ce qui se traduirait par exemple par une fiscalité plus favorable en termes d’immobilier et de foncier, une baisse de la TVA sur les transactions ou encore un report d’au moins 5 ans de la date limite pour la mise aux normes des bâtiments.