Dans l’Hexagone, la crise sanitaire a servi de levier au marché de l’immobilier des moyennes et petites communes. Bourg-en-Bresse n’a pas échappé à cette règle en notant qu’en ce qui concerne cette partie du pays, un excellent dynamisme se fait remarquer depuis la fin des confinements, grâce à l’explosion de la demande engendrant la flambée des prix. En Bourg-en-Bresse, la tendance est à la hausse en ce qui concerne les demandes de devis assurance habitation. Non pas sans raison puisque depuis la crise, le marché immobilier du coin connait un essor fulgurant. Représentante de la Fnaim sur le secteur, Marie-Line Jouvent est bien placée pour le dire en mettant en avant l’explosion des ventes enregistrées sur ce territoire et ses communes environnantes. Un phénomène qui concerne toutes les catégories de logements selon ce responsable indiquant comme conséquence directe un déséquilibre flagrant entre l’offre et la demande. De quoi, engendrer une explosion des prix qui se fait principalement remarquer du côté des biens avec extérieur. Les prix ont pratiquement explosé D’après la Fnaim, le prix des logements en Bourg-en-Bresse a affiché une hausse moyenne de 10% en 2020, alors que la crise sanitaire venait à peine de commencer. Et ce phénomène a bien fait de se perpétuer selon cet organisme indiquant qu’au cours des douze derniers mois, une croissance similaire s’est affichée. De quoi, élever le coût d’un pavillon de 122 m² à 263 000 euros ou d’un trois-pièces de 85 m² à 154 000 euros selon Marie-Line Jouvent précisant que toutes les catégories de biens sont concernées par cette flambée. À ce propos, cette experte a tenu à préciser que les biens avec extérieur comme le balcon, le jardin ou la terrasse ont fait figure d’exceptions. Ce, en plaçant la barre très haute avec un accroissement compris entre 15 à 20% se faisant aussi bien remarquer dans le centre-ville de Bourg-en-Bresse qu’en périphérie avec une offre tarifaire dépassant la barre des 250 000 euros. D’après Mme Jouvent : Si une enveloppe budgétaire de 200 000 euros était suffisante avant l’arrivée de la pandémie, fin 2019, il est rare aujourd’hui de trouver des biens en dessous de 250 000 euros. Mme Jouvent : La hausse de la demande comme détonateur D’après Marie-Line Jouvent, cette explosion tarifaire constatée depuis deux ans en Bourg-en-Bresse a une explication. Ce, en faisant valoir que : La demande s’est envolée comme dans de nombreuses communes du territoire depuis la fin du premier confinement, au printemps 2020. Mme Jouvent : Et de préciser : Cet afflux de nouveaux acquéreurs concerne tous les types de biens, aussi bien les appartements que les maisons. Le fait est qu’avec l’essor du télétravail qui s’est associé aux contraintes liées à la pandémie, les Français sont de plus en plus nombreux à chercher une meilleure qualité de vie, au calme et proche de la nature qu’ils peuvent trouver dans des communes comme Bourg-en-Bresse. De quoi engendrer un déséquilibre entre l’offre et la demande selon ce responsable de la Fnaim indiquant que : Le nombre de logements s’est réduit, nous connaissons une pénurie au niveau des offres avec des délais de vente qui se raccourcissent. Ce qui explique en outre l’absence des négociations lors des achats d’autant que les biens mis en vente partent très rapidement notamment en ce qui concerne les appartements T3 et T4 qui sont les plus accessibles financièrement contrairement aux maisons les plus chères.