Le réseau Century 21 a récemment rendu public un rapport annuel traitant le sujet sur le marché immobilier tricolore pour la période d’exercice de 2021. La note démontrant que cette fois, les villes moyennes ont eu le dessus sur les grandes métropoles en profitant de l’occasion pour rattraper leurs retards au niveau des prix. 1,2 million, c’est le nombre de ventes établi en 2021 en ce qui concerne le secteur immobilier. Soit, à un niveau plus élevé que le record historique établi en 2019 selon Century 21 à la source ce chiffre indiquant ainsi que l’année dernière, le dynamisme était bien au rendez-vous pour la filière. Dans les détails, le réseau a même démontré que cette performance, le système le doit principalement aux marchés immobiliers des villes moyennes qui ont vraisemblablement pris le dessus sur les grandes métropoles. Un phénomène nouveau qui a eu pour conséquence d’accélérer la croissance au niveau des prix au mètre carré. Les villes moyennes ont pris le dessus Dans l’Hexagone, analystes et experts s’accordent à dire qu’en ce qui concerne le marché immobilier, le gros des transactions a toujours été concentré sur les grandes métropoles comme Paris ou la région Île-de-France, lyonnaise ou encore la Seine-Maritime et la Savoie. Du moins, jusqu’en 2020 puisqu’en 2021, tout porte à croire que les villes moyennes ont pris le dessus en attirant la majorité des acquéreurs. À Laurent Vimont d’apporter une explication à cette révolution en indiquant que : Le niveau atteint par les prix commence à désolvabiliser les ménages aux revenus les plus faibles et les catégories les plus jeunes. Cet homme à la tête de Century 21 a même ajouté que : Ils n’ont plus d’autres choix, pour continuer à acheter, que de diminuer les surfaces acquises ou de s’éloigner des zones urbaines. Ainsi, la tendance haussière des prix au mètre carré constatée dans ces zones depuis des années a fini par les pénaliser en incitant les employés et les ouvriers à se tourner vers les zones balnéaires, les villes moyennes, petites ou rurales. Le réseau en donne la preuve en faisant savoir que par rapport en 2018, la proportion de ces catégories d’acquéreurs faisant le choix pour l’Île-de-France a chuté de 9,5% en 2021 en cédant la place à la minorité, les retraités et les cadres. Et comme si cela ne suffisait pas, les professions libérales et les cadres supérieurs se sont aussi ajoutés à la liste de ceux à déserter les capitales en se fixant pour objectif principal d’acheter plus grand, en zones périphériques. L’impact se fait ressentir sur les prix Il va sans dire qu’avec cet engouement des Français pour les zones autres que les grandes villes, la demande a obtenu une certaine longueur d’avance sur les offres. Un déséquilibre qui n’a pas manqué de se faire ressentir au niveau des prix selon Century 21 indiquant dans son rapport que contrairement aux grandes métropoles, l’explosion était bien au rendez-vous avec une croissance moyenne estimée à : 8,1% pour les maisons ; 5,6% pour les appartements. Du moins, selon les données de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) soulignant que cette tendance haussière se fait principalement remarquer dans la partie ouest du pays. Un point de vue partagé par les experts de Century 21 prenant en exemple le cas de la Nouvelle-Aquitaine et de la Bretagne affichant respectivement une croissance estimée à 13,2% et à 21,4%. À titre de comparaison dans la capitale, une baisse de 2,2% a été constatée sur la même période en notant toutefois que, malgré ce recul, le prix au mètre carré y demeure le plus élevé avec une moyenne élevée à 10 367 euros contre 2407 euros en Nouvelle-Aquitaine et 2993 euros en Bretagne. Il est aussi possible d'opter pour une assurance habitation pour bénéficier d'offres financières avantageuses.