Le marché de l’immobilier neuf toulousain s’expose à une explosion tarifaire considérable. C’est une prévision émise par l’Observer qui est l’organisme en charge de donner une vision globale du secteur à Toulouse, sa Métropole et l’aire urbaine. Différents facteurs y contribueraient selon l’organisme mettant en avant la part jouée par la crise de l’offre. En procédant comme un site comparateur assurance habitation, l’Observer a pour mission de suivre de près l’évolution du marché de l’immobilier neuf toulousain depuis sa création en 2002. Soit, une décennie d’existence durant laquelle, le cabinet a publié de nombreux rapports traitant des sujets sur la filière. 2022 n’a pas échappé à cette règle en notant que cette fois, l’agence a effectué une étude prospective permettant de découvrir qu’une zone d’ombre plane sur la filière destinée à traverser une période difficile dans les prochaines années. Une prévision inquiétante se manifestant essentiellement à travers une explosion tarifaire qui devrait élever le prix au mètre carré à plus de 5000 euros dès 2026. La filière s’expose à une flambée des prix Donner une vision globale du marché de l’immobilier neuf de Toulouse, sa Métropole et l’aire urbaine. C’est en cette phrase que se résume la mission accordée à l’Observer depuis son lancement il y a de cela une décennie. Sous ce statut, l’organisme a récemment publié un rapport quelque peu inquiétant en ce qui concerne la filière. Ce, en faisant valoir que celle-ci s’expose à une flambée des prix considérable qui devrait survenir dès cette année. Soit, à hauteur de : 4450 euros/m² à fin 2022 ; 4800 euros sur la période de 2023 à 2024. À ce cabinet d’étude d’ajouter : À ce rythme, il n’est pas du tout impossible que le marché toulousain dépasse les 5000 euros du m² en moyenne en 2026. Une situation qui aurait des conséquences inquiétantes auprès des acheteurs selon les auteurs de ce rapport indiquant que : La hausse des valeurs et le durcissement des conditions d’emprunt devraient continuer d’accentuer la désolvabilisation d’une partie des acquéreurs dans le neuf. Et d’ajouter : Entre 2019 et 2024, 10% de ménages supplémentaires seront désolvabilisés et ils ne pourront, de fait, plus acheter dans le logement neuf. Différents facteurs expliquent ce phénomène En dépassant la barre des 5000 euros, le prix du mètre carré sur le marché du logement neuf toulousain ne manquerait certes pas de se faire remarquer. Et d’après les analyses, ce phénomène s’explique à travers différents facteurs. À commencer par le déséquilibre entre l’offre et la demande selon Laëtitia Vidal, l’actuelle présidente de l’organisme qui ne s’est pas retenue pour dire que : C’est la première fois depuis 30 ans qu’il existe une crise de l’offre dans le logement. Une situation se manifestant à travers une baisse drastique du nombre de biens mis en vente selon les données du service de l’urbanisme de la Ville de Toulouse pour la saison 2021 en affichant une chute de 42% par rapport en 2019. À l’Observer d’ajouter : Entre 2018 et 2022, les mises en commercialisation ont chuté de 60% sur le périmètre de l’aire urbaine. La baisse du nombre de permis de construire accordés y est pour beaucoup selon les experts précisant que seuls 33% des dossiers ont obtenu le feu vert des autorités. Soit, 1300 autorisations enregistrées au premier semestre de 2022 contre 1934 en 2021 sur la même période. Ainsi, la pénurie de l’offre joue pour beaucoup dans les prévisions de l’Observer ajoutant d’autres éléments à la liste des facteurs déterminants : L’inertie de reconstitution de l’offre ; Le renchérissement des matériaux ; Un contexte inflationniste sur les prix ; La pénurie foncière. Et d’après les professionnels de l’immobilier, la Loi Climat et résilience votée en 2021 n’est pas pour arranger les choses en faisant remarquer que : Cette loi va révolutionner totalement l’acte de construire, et ce, de manière brutale.