Dans l’Hexagone, force est de constater que ces dernières années, le prix des assurances habitation a considérablement progressé auprès de certaines régions. Non pas sans raison puisque le système profite d’un levier majeur. La période de sècheresse qui joue de son impact sur les logements en se manifestant à travers l’apparition de fissures. À travers un devis assurance habitation, les Français comprendront que dans ce domaine, la flambée des prix est au rendez-vous auprès des assureurs. Un phénomène qui se fait principalement remarquer auprès des compagnies opérant dans certaines parties de la France. Et d’après les constats, cette situation s’explique à travers la sècheresse qui fait ravage dans ces régions. Ce pour la simple raison que la montée en force de la chaleur a tendance à augmenter les risques de dégradation des logements laissant apparaître des fissures de parts et d’autres. Des sinistres que les assureurs se doivent de prendre en charge en matière de remboursement des dépenses de réparation. La facture promet d’être salée Dans un pays comme la France, les inondations se dressent en tête de liste des catastrophes naturelles faisant l’objet d’indemnisation auprès des assureurs pour les ménagés liés à un contrat d’assurance habitation. La sècheresse est aussi de la partie en se plaçant sur la deuxième marche du podium selon France Assureurs estimant que dans les années à venir, la facture risque d’être salée pour ses membres qui verront se décupler le poids des indemnités rattachées à ce genre de sinistre. D’une façon considérable selon la fédération indiquant que sur la période de 2020 à 2050, celui-ci devrait atteindre la barre des 43 milliards d’euros. Soit, plus de trois fois les 13,8 milliards d’euros enregistrés entre 1989 et 2019 selon cet organisme précisant que les impacts de cette croissance ne manqueraient pas de se faire sentir auprès des assurés. La raison, les assureurs sont bien obligés de revoir à la hausse leur grille tarifaire pour en alléger les conséquences sur leur chiffre d’affaires. D’ailleurs, il faut préciser que le prix a d’ores et déjà considérablement progressé auprès de certaines régions en faisant allusion à ces parties de la France où la sècheresse se fait particulièrement ressentir. À savoir, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Nouvelle Aquitaine, le Grand Est et l’Occitanie. La sècheresse comme levier D’après la fédération des professionnels de l’assurance, cette croissance attendue des indemnités et du prix de l’assurance habitation s’explique essentiellement à travers la sècheresse qui gagne en force d’année en année. Concrètement, France Assureur pense aux impacts de ce phénomène climatique sur les sols argileux en engendrant ce que les spécialistes qualifient de « retrait-gonflement ». Comme son nom l’indique, cette impulsion concerne l’argile qui se rétracte sous l’influence de la chaleur et qui se gonfle en présence de l’humidité. Un mouvement entraînant l’apparition de microfissures, de fissures ou de lézardes (traversantes ou en escalier) sur les murs et différentes parties de la maison. Une situation qui concerne principalement les habitations construites sur des terrains argileux et dans les zones les plus chaudes. Soit, près de 10 millions de logis selon la Cour des comptes estimant que les dépenses liées à la réparation de ses dégâts peuvent coûter jusqu’à 16 300 euros en moyenne aux concernés. Et puisque ce genre de sinistre est engendré par la chaleur et la sècheresse, les assurés se doivent de savoir qu’il est intégré dans la liste des catastrophes naturelles indemnisées par les assureurs. Ce, à condition bien entendu que : La maison est située dans une zone qui a fait l’objet d’une reconnaissance de catastrophe naturelle. Un statut que les assurés peuvent obtenir auprès de la mairie ou encore en faisant appel à un expert attestant que la sècheresse est bien la cause de l’apparition des lézardes ou des fissures.