L’immobilier en 2024 : mutations du marché et attentes évolutives

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 19 février 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mercredi 21 février 2024 13:15 par la Rédaction Meilleurtaux

Après une période d’hyperactivité, le marché immobilier français montre des signes d’un rééquilibrage, avec une baisse des prix amorcée et une augmentation des marges de négociation. Cette nouvelle donne rebat les cartes et fait émerger de nouvelles attentes chez les acquéreurs et les vendeurs, dessinant un paysage immobilier en pleine mutation. Explications.

L’attrait de la pierre : une valeur refuge toujours plébiscitée

Malgré les fluctuations économiques, les Français restent très attachés à la propriété immobilière. En effet, selon une étude de 2023 réalisée par Harris Interactive et Procivis,

Une écrasante majorité d’entre eux (81 %) y perçoit des avantages tangibles.

Cet attrait se traduit par une aspiration profonde à la possession d’un bien : pour 61 % des Français, l’acquisition d’une maison ou d’un appartement constitue un objectif important, voire prioritaire, dans leur vie.

Cependant, l’étude révèle également un déclin progressif du nombre de primo-accédants, reflétant les défis croissants auxquels sont confrontées les jeunes générations sur le marché immobilier. Autrefois moteur de l’activité, ce type de profil se fait plus rare, ne représentant plus que 30 % des transactions.

ImportantLa place est désormais occupée par des acquéreurs plus âgés et disposant d’un apport financier plus conséquent.

Autre changement notable, la recherche géographique s’élargit, avec 60 % des acheteurs prêts à explorer de nouvelles zones, ne se limitant plus aux périmètres traditionnels.

Le spectre des taux d’emprunt : un frein majeur à l’achat

Le ralentissement observé sur le marché immobilier en 2023 trouve son origine principale dans la montée des taux d’intérêt et le durcissement des conditions d’octroi de crédit. 90 % des conseillers immobiliers pointent du doigt ces deux facteurs comme les obstacles majeurs à l’achat, décourageant de potentiels acquéreurs. La diminution du pouvoir d’achat (63 %) et les nouvelles réglementations énergétiques (40 %), telles que l’interdiction progressive des logements énergivores, contribuent également à ce contexte difficile.

Face à ces évolutions et à la complexification croissante du marché, les acheteurs expriment un besoin accru d’accompagnement.

ImportantLe financement de leur projet immobilier est leur principale préoccupation (74 %), suivie par les questions relatives aux travaux et à la rénovation (71 %).

La gestion locative ou la mise en location du bien (21 %) représente également un domaine où l’expertise des professionnels est fortement sollicitée.