Parmi les villes de France, Caen est la plus prisée des étudiants par rapport aux logements. Sur 37 000 demandes déposées sur Flatlooker, plus de 75 % tournent autour de la cité normande. Plus largement, l’agence immobilière remarque que les choix des jeunes s’inclinent plus vers les villes moyennes que les grandes métropoles. Pour poursuivre ses études, le top 3 des communes françaises sont composées de Toulouse (16e), Lyon (12e) et Paris (11e). Sur la question des logements étudiants, en revanche, ces villes sont écartées du classement des dix meilleures. En cause les coûts des loyers qui s’élèvent à des niveaux généralement inabordables. Si ce critère semble primordial, d’autres points doivent cependant aussi être pris en compte. Selon les experts, les infrastructures influent également sur la décision des locataires. Le Havre, qui présente des loyers moyens de 455,5 euros mensuels, illustre parfaitement cette réalité. Dans le palmarès, la ville normande se situe à la vingtième position malgré ce prix assez raisonnable. Une grande préférence pour Caen Dans le même ordre d’idée, Angers sort troisième du classement en dépit des loyers inabordables qu’elle offre. Dans la cité, le budget requis pour l’hébergement atteint en effet en moyenne 760 euros par mois. En fait, ces chiffres ont été extraits d’une observation de Flatlooker, un professionnel de la gestion locative. Concrètement, l’enquête visait à identifier les communes affichant les plus forts ratios de postulations étudiantes. Sur 37 000 demandes formulées sur le site de l’agence, Angers en recueille à ce propos 63,5 %. La ville se place derrière Lille (72,3 %), où les loyers coûtent en moyenne entre 400 euros et 600 euros. Réunissant 76,2 % des candidatures, Caen se hisse quant à elle en tête du classement. Une position confortée par ses loyers peu onéreux, à 424 euros/mois en moyenne. Relativement aux requêtes de simulation assurance habitation étudiante, la cité calvadosienne devrait arriver au même ration d’étudiants. Un penchant pour les studios Au quatrième et cinquième palier, l’on retrouve ensuite Reims et Strasbourg. Les deux cités du Grand Est assemblent respectivement 61,1 % et 58,6 % des sollicitations. Elles sont classées devant : Rennes : 57,3 % ; Rouen : 56 % ; Nantes : 54,7 % ; Bordeaux : 52 % ; Amiens : 49,2 %. D’après les conclusions de Flatlooker, les jeunes privilégient plutôt les communes françaises de taille moyenne lors des recherches. À cause du prix du loyer globalement plus dissuasif, les grandes métropoles sont plus ou moins évitées. Autre déduction de l’agence immobilière en ligne, le cahier des charges reproduit quasiment le même schéma dans toutes les communes. Le patron de l’entreprise, Nicolas Goyet, spécifie : Les étudiants recherchent soit un logement pour un stage (de 6 mois généralement), soit pour leurs études (12 mois ou plus). Ils restent en moyenne 14 mois dans leur logement. Nicolas Goyet S’agissant de la formule de location, les étudiants préfèrent les versions meublées, qui regroupent 67 % des requêtes. Concernant le type d’habitation, ils portent essentiellement leur choix sur les studios (41 % des candidatures).