Alors qu’en France, les prix de l’immobilier n’augmentent que très faiblement. Au Royaume-Uni, les tarifs ont explosé, avec une hausse de 2,1 % en seulement un mois. Cela s’explique par l’augmentation significative de la demande, permise entre autres grâce à l’extension du moratoire sur la taxe immobilière jusqu’à fin juin prochain. Le marché de l’immobilier britannique se trouve en pleine effervescence. En effet, les achats de biens immobiliers y ont atteint des niveaux historiques. Selon des études menées par des enseignes d’assurance habitation, en moyenne un logement trouve preneur 45 jours après avoir été placé sur le marché, et près d’un quart des résidences qui sont vendues en moins d’une semaine. De plus, les prix de l’immobilier ont également explosé outre-Manche. Aux professionnels du secteur de conseiller aux propriétaires d’une résidence au Royaume-Uni de profiter de cette hype et de vendre immédiatement, avant que les prix ne dégringolent dans les prochains mois. Des banques britanniques moins frileuses Contrairement au marché immobilier français, celui du Royaume-Uni semble plutôt bien se porter. Dans l’Hexagone, même si on ne déplore pas une chute des prix, ils ne progressent que très faiblement. Une hausse des prix d’autant plus freinée par la vacance locative. Néanmoins, la proportion des Français souhaitant acheter une résidence est à peu près au même niveau que celui observé avant le début de la crise sanitaire. Mais pour concrétiser ce projet, les acquéreurs potentiels devront encore convaincre leur banque de leur accorder un prêt immobilier. Or, les établissements prêteurs se montrent aujourd’hui plus sélectifs dans l’octroi de crédits à cause de la crise sanitaire. Aux enseignes bancaires d’indiquer qu’avec l’incertitude économique qui plane sur le pays actuellement, la probabilité de perdre son emploi est plus élevée que jamais. ImportantToujours est-il qu’au Royaume-Uni, les banques sont beaucoup moins frileuses et proposent des prêts immobiliers avec de faibles dépôts de seulement 5 %. Et ce, grâce à des aides gouvernementales visant à favoriser l’accès à la propriété. L’initiative du gouvernement britannique aura porté ses fruits, puisqu’en à peine un mois les achats de logement ont fortement augmenté. Et avec cette hausse significative de la demande, les prix de l’immobilier ont bondi de près de 7 000 livres entre mars et avril, soit une augmentation de 2,1 %. Profiter de la conjoncture actuelle Cette frénésie sur le marché immobilier britannique est également due à la prolongation de la suspension de la taxe sur les achats immobiliers jusqu’à fin juin. Il convient d’admettre que cet engouement résulte aussi du fait que la majorité des citoyens britanniques sont convaincus que la reprise économique ne saurait tarder grâce au succès de la campagne de vaccination. ImportantAussitôt que l’économie aura atteint son niveau d’avant crise, les prix risquent d’exploser. En outre, les Britanniques souhaitent profiter de la conjoncture actuelle pour accéder à la propriété, car une fois que la situation épidémiologique se sera améliorée, leur projet immobilier risque de prendre du plomb dans l’aile. Et à l’instar des Français, les confinements à répétition ont également eu effet sur les résidents du Royaume-Uni qui plébiscitent désormais les logements spacieux, quitte à s’éloigner des grandes villes. Qui plus est, avec la montée en force du télétravail, vivre en périphérie ne semble pas poser problème.