Depuis le début de l’année, les différents indicateurs du marché immobilier ont commencé à sortir du rouge. Aujourd’hui, le marché immobilier a retrouvé son niveau d’avant crise avec une hausse des prix dans les plus grandes villes de l’Hexagone. Force est d’ailleurs de constater que certains indicateurs sont même bien meilleurs qu’avant. La pandémie du covid-19 a eu de lourdes retombées sur les différents secteurs d’activités, notamment la Pierre. En effet, à cause de la crise sanitaire, bon nombre de particuliers ont décidé de reporter leur projet d’acquisition immobilière. Ce net recul de la demande a eu un impact sur les prix qui ont affiché une baisse tendancielle tout au long de l’année 2020. Le retour à la normale du secteur immobilier dépendait, comme tous les autres secteurs d’activités, de l’évolution de la situation sanitaire. Et à l’approche du second semestre, les acquéreurs potentiels se font de plus en plus nombreux, entrainant un retour à la hausse des prix, notent des enseignes d’assurance habitation. Hausse considérable des prix sur un mois Dans la quasi-totalité des communes de France, les prix immobiliers repartent à la hausse après une année marquée par un manque de tendance franche du marché. De mai à juin 2021, les prix ont augmenté dans les 10 plus grandes villes de l’Hexagone. Les hausses sont particulièrement marquées à Nantes, Strasbourg et Lille où les prix ont respectivement augmenté à hauteur de 1 %, 0,9 % et 0,7 %. Le retour du dynamisme du marché immobilier est encore plus marqué si on tient compte de l’évolution des prix sur les trois derniers mois, où ils ont augmenté en moyenne de 1,6 %. À noter toutefois qu’en dépit de l’amélioration de la situation épidémiologique, les prix peinent à retrouver une tendance haussière à Montpellier. En effet, dans cette ville du sud de l’Hexagone, entre le mois de mai et juin 2021, les prix ont diminué de 0,3 % et de près de 1 % en un an. Hormis l’exception Montpellier, les prix immobiliers ont augmenté dans les 10 plus grandes villes de France. Paris et Bordeaux accusent les faibles évolutions des tarifs sur un mois, avec une hausse de seulement 0,3 %. À Rennes et Toulouse, les prix ont augmenté de 0,4 % de mai à juin. Au moins 10 % plus d’acheteurs que de vendeurs Les professionnels de l’immobilier se félicitent que le marché ait retrouvé son niveau d’avant pandémie. Certains indicateurs sont même bien meilleurs qu’avant le début de la crise sanitaire. En effet, le délai de vente tourne aujourd’hui autour des 42 jours dans la moitié des grandes villes françaises. Un délai bien en dessous de celui enregistré en 2020 ou même en 2019. La hausse des prix immobiliers résulte de la hausse des demandes. Comme le stipule une loi en économie qui est toujours d’actualité, une hausse de la demande entraine une augmentation des prix. Ce dynamisme retrouvé s’explique par l’amélioration de la situation épidémiologique et de la bonne tenue du marché de l’emploi. Ces éléments sont des garanties rassurantes pour les acheteurs. Les acquéreurs sont aujourd’hui plus nombreux que les vendeurs, selon une étude. Au début de l’année 2021, on comptait 7 % plus d’acheteurs que de vendeurs. À l’heure actuelle, ce taux se monte à 14 %. Dans les grandes villes de l’Hexagone, cette proportion ne descend pas en dessous de 10 %. C’est à Strasbourg que ce taux est le plus élevé avec 22 % plus d’acquéreurs que de vendeurs. La ville alsacienne est suivie par Lille et Rennes qui affichent respectivement des taux se montant à 14 % et 13 %.