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L’Autorité de contrôle prudentiel et de la résolution a mené, en collaboration avec les banques et les organismes d’assurance, une étude sur les risques financiers liés à l’évolution de la sinistralité au cours des trois prochaines décennies. D’après les résultats de cette enquête, les primes pour couvrir son logement vont augmenter de 130 à 200 % durant cette période.
L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) a mené une enquête, en collaboration avec les banques et les organismes d’assurance, portant sur l’évolution des primes d’assurance habitation au cours des 30 prochaines années. À en croire cette étude, réalisée entre juillet 2020 et avril 2021, l’explosion des cotisations serait inévitable à cause du changement climatique et de la hausse des sinistres qui en découlera.
L’ACPR table sur une hausse de primes à hauteur de 130 à 200 %, soit une augmentation annuelle de 2,8 à 3,7 %. Une tendance qui toucherait plus particulièrement les résidents de l’ouest de l’Hexagone.
C’est la première fois que l’ACPR, organe de la Banque de France, conduit un exercice avec les banques et les organismes d’assurance. D’après les résultats de cette étude, publiés le 4 mai dernier, le coût du risque pourrait être multiplié par 5 ou 6 dans certains départements. Pour couvrir les pertes, les assureurs vont augmenter les primes en conséquence.
Les risques de sécheresse, d’inondation et de submersion marine devraient notamment s’accroitre, raison pour laquelle les départements de l’ouest de France sont plus exposés. Dans ces régions, les sinistres pourraient augmenter de 134 à 204 %, voire même 478 % d’ici 2050.
Les catastrophes naturelles risquent également d’exploser en Île-de-France, où ils pourraient augmenter de 204 à 478 %. Les départements du nord-est de la France devraient être épargnés, même si l’organe de la Banque de France estime que la sinistralité pourrait y croitre de 29 à 92 % d’ici 30 ans. Concernant la Corse, les sinistres pourraient y augmenter de 4 à 14 % par an pour atteindre une hausse de 134 à 204 % au cours de cette même période.
Toujours est-il que la hausse de la sinistralité va inexorablement mener à une explosion des primes d’assurance habitation. Une situation d’autant plus inquiétante, car une telle évolution des cotisations dépasse la croissance du PIB de plus de 70 % sur la période de 30 ans couverte. Bon nombre de Français risquent ainsi de renoncer à être couverts.
Selon l’ACPR, une bonne partie des citoyens de l’Hexagone n’arriveront pas à suivre la hausse des primes et pourraient renoncer à leur assurance. Pour éviter ce scénario catastrophe, l’organe de la Banque de France propose plusieurs options. Il suggère notamment d’adapter les produits offerts pour diminuer les risques supportés par les assurés. L’ACPR propose également de réviser les programmes de réassurance.
Mais pour que ces mesures fonctionnent, il faut les déployer au plus vite dès 2025. Reste à voir si les assureurs vont suivre l’une des options suggérées par l’ACPR dans les années à venir. D’ici là, cette dernière propose de mener des études supplémentaires sur le comportement des assurés et sur la soutenabilité d’une telle hausse des primes.
Il est cependant à noter que la France fait partie des pays européens les plus épargnés l’augmentation de la sinistralité à en croire les scénarios établis par le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
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