Dernièrement, les analystes ont concentré leurs études sur les primes d’assurances en se fixant pour objectif d’en mesurer l’évolution pour les mois à venir. En prenant compte de différents paramètres, ces experts sont ainsi parvenus à conclure que la tendance sera à la hausse à partir de l’automne et jusqu’en 2022. En procédant comme un comparateur d’assurance habitation, les analystes ont découvert que ces dernières années et jusqu’au premier semestre de 2021, l’augmentation des primes tourne au ralenti. Mais plus pour longtemps selon ces observateurs estimant qu’à court et à moins termes, la machine aurait tendance à entretenir une vitesse un peu plus élevée. Et d’après ces experts, cette reprise sera portée par différents facteurs en précisant que dans le lot, la part la plus importante sera jouée par les catastrophes naturelles qui promettent d’être particulièrement énergiques cet automne. De quoi inciter les assureurs à revoir à la hausse leurs grilles tarifaires. La croissance revient à la charge Après quelques années de quiétude, la croissance revient à la charge en ce qui concerne les primes d’assurances habitation. C’est du moins, l’avis des observateurs rappelant que sur la période d’exercice de 2020, elle était limitée à hauteur de 1 à 2% et qu’au premier semestre de 2021, elle s’est pratiquement stabilisée. Tout cela pour en venir au fait que la situation serait tout autre pour les mois à venir durant lesquels il faudrait s’attendre à un accroissement de 2 à 4% selon le type de contrat. Un phénomène qui devrait intervenir dès l’automne selon les prévisions qui tablent également sur une prolongation jusqu’en 2022. Ainsi, les assurés ont intérêt à s’y préparer en notant qu’actuellement le tarif moyen pour un appartement est situé à 160 euros au niveau national. Par région, celui-ci se retrouve à 137 euros en Bretagne affichant le prix le plus bas contre 233 euros pour l’Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur suivis de près par l’Occitanie à 201 euros. Pour une maison, cette moyenne nationale est encore plus élevée selon le comparateur d’assurance habitation à la source de ces données pensant à une prime estimée à 230 euros. Et une fois de plus, la Bretagne affiche le coût le plus bas avec 207 euros à son actif contre 320 euros pour l’Île-de-France évidemment talonnée par Provence-Alpes-Côte d’Azur à 302 euros et l’Occitanie à 280 euros. Portée par un niveau de risques plus élevé D’après les observateurs, cette accélération attendue des prix des assurances s’explique à travers différents éléments ramenant les assureurs à croire que le niveau de risques est plus élevé pour les encourager à revoir à la hausse les primes étant donné qu’ils sont là pour payer les pots cassés en cas de sinistre. D’ailleurs, ils s’accordent à dire que les catastrophes naturelles y joueront pour beaucoup en précisant que pour la saison 2021, les évènements climatiques auraient tendance à se renforcer et à se multiplier. Pour illustrer l’étendue des risques, le cabinet Catastrophe Insight a fait savoir que les dégâts sont estimés à 15 milliards d’euros (le double par rapport en 2020) en pensant aux récentes inondations en Europe centrale ou à l’incendie provoqué par la canicule qui a fait des ravages en Europe du Sud. Et ce ne serait que le début selon les experts faisant remarquer qu’avec l’automne qui approche, ouragans et tempêtes viendront s’ajouter à la liste qui sera également renforcée par les tendances structurelles liées à la reprise des activités en faisant remarquer que : Il y a plus de sinistres, à la fois sur la route et à la maison, avec des coûts de réparation en hausse, car il y a plus de normes, et des technologies plus coûteuses.