Les banques imposent la souscription d’une assurance de prêt comme condition à l’octroi d’un emprunt immobilier. Cette protection représente une part importante du coût total du crédit. Pourtant, la plupart des emprunteurs néglige cet élément, et les idées reçues sur la question sont légion. Nous faisons le point sur deux des principales croyances fausses qui entourent l’assurance emprunteur. Le coût de l’assurance de crédit est négligeable Dans un contexte de taux très faibles, le montant de l’assurance de crédit se rapproche de celui des intérêts. C’est donc une composante essentielle du prêt immobilier, d’autant que c’est la seule protection de la banque et de l’emprunteur en cas d’aléas de la vie : décès, invalidité, incapacité temporaire totale de travail et perte d’emploi. En fonction des assureurs et des contrats, deux modes de calcul sont possibles. Le premier est basé sur le montant emprunté et la prime mensuelle à payer reste donc inchangée tout au long du contrat. Le second consiste à appliquer un certain pourcentage au capital restant dû, et le montant de la cotisation diminue donc au fil du temps. Des simulations préalables sont recommandées pour permettre au souscripteur du contrat de choisir la meilleure formule suivant sa situation et son projet. Par exemple, si l’acheteur ne prévoit de garder le bien que quelques années, le système du calcul sur le capital emprunté est le plus avantageux. La prise en charge est toujours la même En matière d’assurance de crédit, la quotité est un élément essentiel ; elle représente la part du montant emprunté qui est couverte par l’assureur, et détermine donc sa prise en charge en cas de défaillance d’un assuré. Les banques exigent généralement une quotité de 100 %. Toutefois, pour des personnes qui empruntent en couple, la répartition peut être différente : 50 %-50 %, 70 %-30 %, 60 %-40 % en fonction des revenus de chacun des conjoints. Toutefois, dans la mesure du possible, il est préférable de prendre couverture de 200 %, chaque emprunteur étant ainsi protégé à hauteur de 100 % du montant emprunté. Dans tous les cas, il faut anticiper les conséquences du décès ou de l’invalidité d’un emprunteur sur le survivant. Même si au moment de la souscription, il percevait le plus gros salaire, un changement majeur dans la vie du foyer risque de perturber son budget, voire l’exposer à d’importantes difficultés financières. Pour mettre ses proches à l’abri d’une telle éventualité, il s’avère indispensable de comparer plusieurs offres d’assurance de prêt immobilier.