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Écrit par Virginie D. . Mis à jour le 19 septembre 2024 . Temps de lecture : 9 min
Même si la loi ne l’impose pas, les établissements de crédit exigent systématiquement la souscription d’un contrat d’assurance emprunteur à tout demandeur d’un crédit immobilier. Cette protection conditionne le déblocage des fonds. Elle est en revanche considérée facultative dans le cas d’un prêt à la consommation, sauf si le montant sollicité ou le profil de l’emprunteur suscite l’inquiétude du prêteur, qui peut alors réclamer cette garantie financière.
Le rôle de cette assurance est de sécuriser le remboursement du capital et des intérêts correspondants à la banque en cas de perte brutale de revenus de l’emprunteur susceptibles de l’empêcher d’honorer sa dette. Ces aléas de la vie sont : le décès, l’invalidité, l’incapacité de travail ou la perte d’emploi. Si l’un de ces événements survient, l’assureur prend le relai pour régler les échéances restantes intégralement ou pendant la période d’incapacité de l’emprunteur.
Dans 85 % des cas, le signataire du prêt opte pour le contrat d’assurance de groupe de la banque. Il s’agit d’une assurance mutualisée gérée par un organisme d’assurance interne ou externe. Elle apporte à tous les souscripteurs une couverture standardisée indépendamment de leur profil, en contrepartie du paiement d’une prime mensuelle.
L’affaire commence dans les années 1990. Les assureurs relevaient l’extrême difficulté d’estimation des risques et du tarif lors du montage financier d’une assurance de crédit immobilier ou de crédit à la consommation.
Les pouvoirs publics avaient alors autorisé la surfacturation des contrats afin d’assurer une parfaite couverture des risques. Mais cette stratégie a évidemment des répercussions immédiates sur les primes réclamées aux emprunteurs, qui sont automatiquement majorées.
Or, l’intégralité de ces primes n’est pas utilisée au dédommagement de sinistres. De plus, elles produisent des intérêts, dans la mesure où les assureurs les placent. Aussi, dans un souci d’équité, afin de compenser la majoration de la cotisation, la loi précise qu’à la fin de chaque année civile, les assureurs doivent reverser aux souscripteurs une partie des primes ainsi versées si son contrat s’avérait finalement bénéficiaire.
Cette somme à rembourser devait correspondre à la différence entre le capital engrangé et les montants déboursés pour la couverture des risques effectivement survenus, différence à laquelle il faut encore déduire les dépenses administratives engagées par l’assureur pour sa gestion. La loi stipulait par ailleurs que le remboursement pouvait se faire soit par l’intermédiaire des banques prêteuses, soit directement aux assurés.
Malheureusement pour les emprunteurs, cette redistribution (remboursement de l’assurance de prêt immobilier) n’a jamais eu lieu. Les assureurs ont bien reversé une part des bénéfices tirés du placement des primes aux établissements de crédit, qui ont gardé l’argent. C’est d’ailleurs ce constat qui, en 2007, a poussé pour la première fois l’UFC-Que Choisir à assigner en justice les banques CNP Prévoyance et la Caisse d’Épargne et de Prévoyance en Conseil d’État.
Vous informer de vos droits : une obligation pour les assurances La loi Lemoine, entrée en vigueur en 2022, impose aux compagnies d’assurances d’être plus justes et transparentes. Elles ont ainsi le devoir de vous rappeler chaque année vos droits :
Tous les détenteurs d’un crédit ne peuvent pas demander le remboursement de leur assurance prêt.
Trois conditions sont requises pour être éligible :
L’emprunteur doit adresser à l’assureur qui a produit son contrat d’assurance emprunteur ou à la banque, voire aux deux établissements, une lettre de demande de remboursement de l’assurance prêt.
Elle doit comporter :
Il est conseillé de remettre une copie du courrier de demande au médiateur de ces établissements financiers et à la direction générale de la concurrence, de la consommation, et de la répression des fraudes. Cette preuve de la démarche entreprise peut être utile au moment d’une saisie du tribunal.
La lettre doit être obligatoirement envoyée en recommandé avec accusé de réception.
Rappel L’emprunteur dispose d’un délai de deux ans à compter de la fin du remboursement de son crédit immobilier (ou d’un rachat de crédits) pour soumettre sa demande.
Vous pouvez aussi vous tourner vers une association de consommateurs comme UFC-Que Choisir. Vous devrez leur fournir les différents éléments justifiant votre demande. Un dossier collectif est monté dès lors que 100 000 plaignants sont rassemblés (loi Hamon). Si ce type d’actions a beaucoup plus de chances d’aboutir, il faudra vous armer de patience. Les délais de traitement sont généralement très longs.
En France, même si les montants sont moindres comparés à la Grande-Bretagne, c’est tout de même un pactole de 16 milliards d’euros (certains experts avancent le chiffre de 20 milliards) que les établissements bancaires et d’assurance auraient accumulé au titre des assurances de prêts immobiliers. En effet, pour chaque tranche de 100 euros de cotisation versée, le pourcentage de bénéfice restitué par l’assureur à la banque s’élève en moyenne à 40 % s’il s’agit d’un crédit à l’habitat et 70 % pour un crédit à la consommation !
ImportantConcrètement, ceux qui ont signé leur contrat de prêt immobilier entre 1996 et 2005 peuvent espérer récupérer jusqu’à 3 000 euros (estimation basée sur un capital emprunté de 200 000 euros remboursable sur 20 ans).
La loi en matière de remboursement des primes d’assurance de prêt immobilier reste très floue, et c’est bien là où le bât blesse. Certes, elle oblige théoriquement les banques à reverser aux souscripteurs d’une assurance de crédit les bénéfices engendrés par les intérêts du placement de cette assurance, ainsi que les primes non utilisées pour couvrir les risques prévus.
Important Le 23 juillet 2012, dans sa décision n° 353885, la loi avait pourtant donné raison à l’UFC-Que choisir en prononçant l’illégalité de la disposition utilisée comme parade par les banques. Cette ancienne rédaction de l’article A331-3 du Code des assurances excluait en effet les contrats collectifs en cas de décès du calcul de la participation aux bénéfices aux souscripteurs.
Malheureusement, le contenu de l’arrêt est resté vague. En premier lieu, elle ne parle pas expressément de l’assurance emprunteur comme étant éligible au dispositif de versement des bénéfices aux assurés. De plus, il omet de préciser si cette protection est assimilée à un contrat d’assurance collective en cas de décès. Autant de lacunes qui peuvent évidemment donner lieu à interprétation, ce dont les banques, comme les assureurs, ne se privent pas.
Réclamer son dû à la banque ou à l’assurance est donc en théorie possible, mais une démarche individuelle n’a quasiment aucune chance d’aboutir. Non seulement elle demande beaucoup de temps, mais aussi de l’argent, notamment pour engager un avocat.
Et même avec l’assistance de ce dernier pour l’aspect juridique, comment se procurer le bilan des compagnies d’assurances et les éplucher sans une solide expertise financière ? Sans compter que tous les établissements incriminés vont faire trainer le dossier afin de décourager les plaignants.
Pour toutes ces raisons, les associations de consommateurs, comme UFC-Que Choisir, recommandent une action de groupe pour obtenir des résultats probants. En effet, la loi Hamon autorise désormais les actions collectives en justice, à condition de regrouper au moins 100 000 plaignants.
Cette condition ne devrait pas être difficile à remplir, sachant que près de 10 millions de personnes sont potentiellement concernées en France. Preuve de l’intérêt des consommateurs, en 2016, Action Civile a réuni plus de 215 000 personnes demandant un remboursement de leur assurance emprunteur.
La Fédération française des sociétés d’assurance a reconnu que l’emprunteur à qui il a été demandé de contracter une assurance, par exemple pour couvrir un prêt immobilier, « doit obligatoirement participer aux bénéfices techniques et financiers réalisés par l’assureur ».
Mais les établissements financiers continuent de se cacher derrière la vieille disposition du Code des assurances précitée, qui n’inclut pas de manière irréfutable l’assurance emprunteur. En outre, entretemps, elles ont requalifié ces participations en commission, et affirment que celles-ci leur sont dues, puisque dans le cadre d’un contrat de groupe, ce sont elles qui négocient les prix auprès des assureurs et souscrivent le contrat. Elles estiment donc ne pas enfreindre la loi.
De plus, le flou réglementaire actuel est en leur faveur. D’une part, la décision du Conseil d’État n’impose en rien les établissements financiers à reverser la part de bénéfices réclamée par les assurés concernés.
D’autre part, le ministère de l’Économie et des Finances refuse de prendre clairement position ; dans sa réponse ministérielle n° 5662 parue au Journal Officiel du 30 novembre 2012, il s’est contenté de reprendre l’avis de la plus haute autorité administrative : « Chaque assuré ne bénéficie pas d’un droit individuel à l’attribution d’une somme déterminée au titre de cette participation ». L’Autorité de contrôle prudentiel utilise les mêmes arguments.
Les banques et assurances disposent ainsi suffisamment de raisons de maintenir la fin de non-recevoir qu’elle oppose à ses clients et aux associations qui réclament leurs pièces comptables pour effectuer leurs calculs. Et même dans l’éventualité d’une évolution réglementaire qui les contraindrait à payer, elles indiquent que « la répartition de ce montant entre les différents assurés relève de la liberté contractuelle. »
Le Code des assurances impose aux organismes d’assurance de verser à leurs souscripteurs une part du bénéfice réalisée avec les primes d’assurance payées ainsi que les surprimes non utilisées.
Pour bénéficier d’un remboursement de l’assurance emprunteur, vous avez deux possibilités :
Pour pouvoir estimer la somme que l’assurance doit vous rembourser au titre des bénéfices, les compagnies d’assurances doivent vous donner un certain nombre d’éléments. Pour parvenir à les obtenir, il est nécessaire de passer par un organisme ou une association de consommateurs, comme UFC-Que Choisir.
Trois éléments sont pris en compte dans ce calcul :
Écrit par La rédaction Meilleurtaux
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