En ce début d’année, les taux restent sensiblement identiques à la fin 2017. Ainsi en décembre, les taux actés se sont établis à 0,89 % sur 10 ans, 1,22 % sur 15 ans, 1,42 % sur 20 ans et 1,70 % sur 25 ans, d’après un professionnel du secteur et n’ont pas trop varié. Cependant, les taux directeurs devraient subir une hausse avant la fin de l’année, ce qui pourrait changer beaucoup de choses. Les banques offrent des taux intéressants Important La nouvelle réforme concernant tous les nouveaux contrats d’assurance emprunteurs, entrée en vigueur début janvier, oblige les banques à maintenir des taux bas pour rester concurrentielles. En effet, la possibilité de résiliation annuelle ne leur permet plus de réaliser des prévisions précises de gains par rapport à ces assurances emprunteur. L’amendement Bourquin, qui est en attente de validation par le Conseil constitutionnel, généraliserait ceci à tous les contrats en cours. Le pouvoir d’achat des ménages diminuant, il devient difficile d’attirer de nouveaux clients. Seule solution : jouer sur les taux. Les banques se retrouvent donc dans une situation qui les oblige à augmenter les frais de dossier pour compenser les pertes. Cependant, la baisse de la demande devrait surement entrainer, au niveau des vendeurs, un ralentissement de la hausse des prix actuels. Hausse des taux au second semestre 2018 Important D’après les analystes financiers, La Banque Centrale européenne, qui jusqu’à présent a conservé ses taux directeurs, pourrait changer de position et revoir sa politique monétaire si l’inflation revenait au cours de l’année 2018. Le gouvernement a d’ailleurs déjà anticipé cette possibilité en prévoyant une hausse de la charge des intérêts d’emprunt d’État. La BCE s’était contentée jusqu’à présent de diminuer ses achats de dettes souveraines passant de 80 Mds € à 30 Mds € de dettes par mois entre janvier 2017 et janvier 2018, contrairement à la FED et d’autres banques centrales qui ont déjà augmenté leurs taux. Important Cette possibilité pourrait se réaliser dès le second trimestre 2018 et entrainer une hausse des taux de crédits immobiliers.