Les chiffres enregistrés en février 2022 témoignent d’un recul important comparé à ceux de décembre 2021 et janvier 2022. Ces deux mois ont été marqués par la circulation du variant Omicron, une hausse des contaminations et du nombre de dépistages. Les données s’aligneraient ces derniers jours à celles d’avant l’arrivée de cette mutation. Le protocole sanitaire devrait d’ailleurs être révisé. Le mois de décembre 2021 et celui de janvier 2022 ont été une période de tous les records en France. Avec l’apparition du variant Omicron, le nombre de contaminations aurait atteint un niveau jamais connu. Il en était de même pour celui des dépistages. Ils représentent en deux mois 28 % des tests réalisés dans l’Hexagone depuis le commencement de la pandémie. La situation se serait améliorée depuis février 2022. Le taux de contaminations a chuté et la proportion de tests réalisés suit la tendance. Les chiffres s’alignent sur ceux d’avant l’apparition de la mutation Omicron. Les autorités se préparant, pour leur part, à un nouvel assouplissement des mesures sanitaires. Moins de 500 000 tests validés chaque jour Alors que le variant Omicron a affecté des millions de personnes en France, les indicateurs sont désormais encourageants. Le nombre de contaminations aurait régressé, tout comme celui des hospitalisations et des admissions en urgence. Les prélèvements effectués connaissent une diminution en parallèle. Entre décembre 2021 et janvier 2022, les professionnels de santé auraient validé plus de 76 millions de tests Covid. Ce chiffre est à un peu plus de 15,8 millions en février 2022 selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Soit l’équivalent de la moitié de celui relevé en décembre 2021 et le tiers du niveau atteint en janvier 2022. Quotidiennement, le nombre de tests réalisés n’est plus qu’à 370 000 en moyenne. C’est la proportion enregistrée dans la semaine du 21 au 27 février 2022. Le 27 février aurait été l’unique jour où le chiffre allait au-delà de 500 000. Il était pourtant possible de parvenir à plus de 2 millions de prélèvements journaliers en janvier 2022. Ce niveau ayant été atteint le 10 janvier 2022. La DREES indique que les prélèvements quotidiens ont connu un recul important. La situation s’écarterait de celle connue à l’apparition du variant Omicron. Pour rappel, les soins pour les patients affectés par ces mutations peuvent être pris en charge par une mutuelle santé. Un comparateur mutuelle permet de trouver l’offre la plus adaptée selon les besoins de chacun. Une baisse pour toutes les classes d’âge Face à ces indicateurs plutôt positifs, le gouvernement réfléchit à un allègement des mesures sanitaires. La suppression du pass vaccinal serait étudiée. En tout, la DREES fait part de 2,59 millions de tests validés sur la semaine du 21 au 28 février 2022. Tests antigéniques et RT-PCR inclus. Ce chiffre se traduit par un recul de 20 % par rapport aux précédentes données enregistrées. Il se rapproche de celui observé en novembre 2021, avant l’arrivée du variant Omicron. La modification du protocole sanitaire dans les écoles et les vacances ont contribué à cette baisse. Ils ont notamment fait diminuer l’utilisation des tests salivaires. Sur les dépistages validés, les tests antigéniques représenteraient 6 prélèvements sur 10. Ils sont privilégiés chez les jeunes alors que les personnes plus âgées préfèrent les RT-PCR. Ils concernent plus de 7 dépistages sur 10 chez les 16 à 25 ans. Les plus de 75 ans se tournent davantage vers les tests RT-PCR. Le recul se constate sur toutes les classes d’âge bien qu’il soit plus fort chez les jeunes utilisateurs. Cela étant dit, le bilan reste impressionnant en France. Plus de 268 millions de prélèvements ont été effectués en deux ans. Les tests antigéniques constituent la moitié d’entre eux.