Le nombre de cas de contaminations à la variole du singe continue d’augmenter aux États-Unis. La hausse est particulièrement forte à New-York où le maire considère la gestion de l’épidémie comme une urgence. Pour ce dernier, tous les moyens jugés nécessaires doivent désormais être déployés pour lutter contre la propagation de la maladie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà lancé les signaux d’alerte face à l’expansion de la variole du singe. Les autorités américaines partagent cette inquiétude, constatant l’évolution de l’épidémie sur leur territoire. New-York est considéré comme l’épicentre aujourd’hui. Une situation qui a conduit le maire de la ville à déclarer une urgence de santé publique samedi 30 juillet 2022. Avec les autorités sanitaires, il souhaite ainsi renforcer les mesures en place afin de freiner la circulation de la maladie. Sa position est partagée par le gouverneur qui indique que l’État de New-York héberge plus d’un cas sur quatre. Plus de 5 000 personnes touchées aux États-Unis En France, le test pour la variole du singe fait désormais partie des dispositifs pris en charge par l’Assurance maladie. La mutuelle peut aussi proposer un remboursement pour le traitement. Aux États-Unis, le nombre de contaminations augmente incessamment et de manière rapide. Le centre de contrôle des maladies et de prévention (CDC) a fait le point récemment. 5 189 personnes infectées ont été recensées au 29 juillet 2022 dans l’ensemble du pays. Ce chiffre témoigne d’une forte circulation de la maladie sachant qu’il était à 439 la semaine précédente. L’État de New-York compte à lui seul 1 345 cas. L’état d’urgence sanitaire a ainsi été décrété par le gouverneur de l’État de New-York le 30 juillet 2022. Elle espère dans ce cadre avoir des mesures appropriées afin de maîtriser la propagation de la maladie. Certains groupes seraient en effet fragilisés par sa présence accrue. Améliorer le taux de vaccination L’Organisation mondiale de la santé a déjà lancé une alerte sanitaire après le décès de deux personnes contaminées en Espagne. L’organisme a émis son niveau d’alerte maximum. Le nombre de décès dû à la variole du singe pourrait d’ailleurs connaître une hausse, d’après l’organisme. Dans la ville de New-York, le maire avance la vaccination comme l’une des solutions à privilégier pour freiner l’épidémie. Des démarches ont ainsi été entreprises pour réunir suffisamment de doses pour les habitants dans les meilleurs délais. Selon les estimations des autorités locales, le risque d’infection concerne près de 150 000 New-yorkais. Le maire de la ville demande en ce sens la mobilisation de toutes les ressources nécessaires afin de les protéger. L’élu souhaite également qu’une politique adaptée soit mise en œuvre, tant au niveau national qu’international. Les décisions prises reflètent l’urgence de la situation et l’ampleur de la propagation de l’épidémie aux États-Unis.