Selon Santé publique France, les Français ont pris en moyenne 2,5 kg pendant le confinement. Cette période a également été propice au tabagisme, avec une hausse notable du nombre de cigarettes par jour pour un fumeur sur quatre. En revanche, la consommation d’alcool est restée relativement stable à l’échelle nationale pour toutes les tranches d’âge. Les statistiques de Tabac Info Service sont des indicateurs importants pour les praticiens et les professionnels de la mutuelle santé. Ces chiffres permettent en effet de connaître la tendance globale des fumeurs et de suivre l’évolution du tabagisme en France. Selon le Parisien, le nombre d’appels enregistrés par la plateforme a sensiblement baissé durant la crise sanitaire. Comparativement à l’année dernière, l’affluence sur cette ligne a diminué respectivement de 19 % et de 15 % en mars et en avril 2020, soit les deux mois de confinement. En revanche, les Français ont davantage sollicité Alcool Info Service sur cette même période, avec une augmentation de 27 % en avril dernier. Des kilos supplémentaires dus au confinement La prise de poids est l’un des effets du confinement les plus flagrants pour une grande partie de la population. Ce phénomène a notamment été provoqué par le stress, le grignotage et le manque d’exercice physique. Les personnes souffrant d’obésité et les individus maigres sont généralement les plus touchés. Le gain de poids lié au confinement concerne également les hommes résidant dans les zones rurales et les femmes habitant dans les grandes agglomérations. De ce fait, les professionnels de santé ont encouragé les Français à se remettre au sport depuis la levée des mesures de confinement. Les coureurs sont désormais libres de pratiquer des exercices dans les espaces publics, après avoir été limités à 100 km autour de leur lieu de résidence dans un premier temps. De plus, les jardins et les parcs sont de nouveau ouverts sur la plus grande partie du territoire. Les amateurs de sport peuvent ainsi s’adonner à leurs activités préférées cet été. Une période propice au tabagisme D’après un sondage récent de Santé publique France, la consommation de tabac a augmenté pendant le confinement pour 27 % des fumeurs recensés dans l’Hexagone. Seuls 19 % d’entre eux sont parvenus à réduire leur nombre de cigarettes par jour. Pour les autres, la consommation n’a pas changé. Le surplus journalier est estimé à 5 cigarettes en moyenne. Cette hausse concerne majoritairement les jeunes de 25 à 34 ans (dans 41 % des cas) et les actifs travaillant à domicile à cause de la crise sanitaire. Comme pour la prise de poids, les fumeurs expliquent généralement cette tendance par le stress et l’ennui. Contrairement au tabac, la consommation d’alcool a été assez stable durant les deux mois de confinement. À peine 11 % des répondants ont indiqué avoir bu davantage. 51 % d’entre eux ont augmenté la fréquence et 10 % la quantité de la consommation. 23 % des sondés ont revu à la hausse aussi bien la fréquence que la quantité.