Comme il est actuellement rare de trouver des maisons en grandes agglomérations, les acheteurs se ruent pour les logements se trouvant aux environs des villes. Le contexte sanitaire marqué par le confinement a d’ailleurs amplifié cette tendance de besoin des ménages. Mais concernant les résidences dans les localités à haute concentration, leur prix est aussi remarquable notamment ceux près des parcs et des jardins. À Bordeaux, les résidences se situant au voisinage des parcs et des jardins coûtent plus cher. Cette augmentation peut aller jusqu’à 12 % d’après la publication d’une plateforme de comparaison d’immobiliers. Les portails d’informations d’assurance habitation le confirment, les ménages cherchant ces types de maison sont en hausse grâce notamment à la présence des espaces verts. Comme la demande s’accumule, le coût de l’offre monte aussi de suite. Les espaces verts profitent en termes de vue imprenable, de meilleure qualité d’air et d’isolement quant à la situation sanitaire depuis l’arrivée de la pandémie dans l’Hexagone en début de l’année dernière. Ainsi, le site comparateur a indiqué que la présence d’un parc ou d’un jardin à proximité fait monter le prix des résidences de 3,3 %. Profit différent d’une ville à une autre Les augmentations de prix sont surtout constatées dans plusieurs villes de France que sont Bordeaux avec 12 %, Lille avec 11 % et enfin Toulouse avec 10,3 %. Celles-ci sont en effet les trois premières grandes agglomérations qui bénéficient le plus de la présence des espaces verts. Montpellier et Paris se situent juste derrière, dans le classement, avec une hausse de 8 %. Il y a ensuite Strasbourg, affichant une augmentation de 7 %. Cependant, quelques territoires à haute concentration ne font pas état de distinction de coût. C’est notamment le cas de Marseille, Lyon, Nice et Rennes. D’ailleurs, la plateforme susmentionnée a rapporté que : Un rapport moindre pour la capitale, mais logique compte tenu du nombre de parcs et jardins emblématiques dans la capitale, 65 % des biens vendus se situent à moins de 15 minutes d’un espace vert. Par ailleurs, les squares et parcs de petites ou moyennes tailles sont très répandus à Paris, ils permettent d’offrir une alternative intéressante aux habitants. Les espaces verts, de plus en plus recherchés La présence d’un parc ou jardin se situant à plusieurs minutes de la ville fait monter le prix des résidences à hauteur de 3,3 % en moyenne. De plus, le coût augmente également d’1,1 % pour une maison à environ un quart d’heure des espaces verts, note la responsable des études économiques au sein de l’enseigne de comparaison. Par ailleurs, les résidences équipées de terrasse ou de balcon font également accroitre le montant à hauteur de 9,1 %. Bien sûr, c’est le contraire qui aurait étonné. En effet, les espaces verts sont devenus de plus en plus recherchés cette année. Le site a fait savoir que la moitié des résidences vendues se situe à moins d’un quart d’heure à pied d’un jardin ou d’un parc. D’ailleurs, ce dernier a indiqué que : Et contrairement à ce que l’on aurait pu croire, c’est Paris qui remporte la palme de la ville la plus verte avec ses 16 parcs et jardins emblématiques situés intra-muros. Nantes et Rennes arrivent justes derrière, avec respectivement 9 et 7 espaces verts. Ainsi, c’est aux ménages de choisir ce qu’ils évalueront comme convenable à leur besoin. Quant aux acheteurs intéressés par les résidences près des parcs et des jardins, ils devront se préparer aux coûts y afférents. D’ailleurs, les appartements à proximité de la ville commencent à être saturés.