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En 2020, le gouvernement a prolongé la trêve hivernale afin de soutenir les ménages durant la crise sanitaire. Cette mesure a permis de limiter considérablement le nombre d’expulsions locatives sur cette période. Mais maintenant que la situation tend à s’améliorer, ce filet de sécurité destiné aux ménages tend aussi à s’estomper, alors que certains foyers n’ont pas encore retrouvé l’équilibre.
La Fondation Abbé Pierre militait l’année dernière pour l’instauration de mesures pour suspendre les expulsions locatives à cause de la précarité bondissante entrainée par la pandémie du covid-19. Le gouvernement s’est exécuté et le nombre d’exclusions est resté sous le seuil des 5000 en 2020 et les devis assurance habitation sont restés relativement stables.
Un bilan dont s’est réjoui l’organisme redoutant toutefois qu’avec l’amélioration de la situation épidémiologique et la levée progressive des restrictions sanitaires, une nette hausse des expulsions aurait tendance à s’accentuer à l’approche de la trêve hivernale.
Une menace majeure pour de nombreux ménages qui peinent encore à se remettre de cette période difficile selon l’organisme qui, une fois de plus, est amené à demander la mise en place d’un nouveau dispositif pour les soutenir.
Grâce à la Fondation Abbé Pierre, les ménages précaires peuvent bénéficier de la trêve hivernale. Une période durant laquelle leurs propriétaires ne sont pas en droit de les expulser en cas de défauts de paiements de loyers. Habituellement, cette règle est en vigueur du 1er novembre jusqu’au 31 mars et permet à des milliers de ménages de bénéficier de plus de 4 mois de répit.
L’an dernier, l’Abbé Pierre a demandé à l’exécutif de prolonger la trêve pour venir en aide aux foyers qui ont subi de plein fouet les retombées de la crise sanitaire. Elle a ainsi été prolongée jusqu’au 10 juillet en 2020 et a eu pour conséquence de faire diminuer drastiquement le nombre d’expulsions.
La preuve en est qu’à fin 2020, seules 3500 personnes ont été délogées, alors que sur la période d’avant-crise, en 2019, ce chiffre était élevé à 16 900.
Il n’en demeure pas moins que la Fondation Abbé Pierre reste inquiète. Cette dernière souligne que même si la situation épidémiologique tend à s’améliorer dans l’Hexagone, certains ménages ne sont pas totalement remis de la crise sanitaire, comme le souligne, Christophe Robert, son délégué général s’exprimant en ces termes :
On va entrer en période de trêve hivernale, mais l’épée de Damoclès reste-là. Beaucoup de ménages ont essayé de se débrouiller jusqu’à présent, mais la fragilité des ménages reste préoccupante.
Christophe Robert
En outre, l’Abbé pense que la situation financière de certaines personnes n’est pas encore assez stable pour les laisser sans filet de sécurité.
En 2021, le gouvernement a décidé de prolonger la trêve hivernale de deux mois, jusqu’au 31 mai. Mais cette réforme n’a pas pu empêcher les expulsions de repartir à la hausse. Aux dernières nouvelles, 6600 personnes ont été délogées et l’Abbé Pierre redoute que ce chiffre dépasse les 8000 à l’aube de la trêve hivernale.
Une situation qui rappelle celle de 2008 selon la Fondation rappelant qu’à l’issue de cette crise économique, les expulsions ont bondi de près de 57% en 10 ans. Le même scénario pourrait se reproduire d’ici 2022.
L’organisme est d’autant plus inquiet, car les retombées financières de la pandémie du covid-19 semblent être plus dévastatrices que celles de la crise de 2008 d’autant qu’un rebond épidémiologique n’est pas à exclure. Ce qui fragiliserait encore à plus long terme les ménages précaires.
Ainsi, l’Abbé Pierre demande à l’exécutif d’instaurer des mesures de prévention des expulsions, en renforçant notamment les aides au logement des locataires et l’indemnisation des propriétaires jusqu’à trouver des solutions alternatives et pérennes aux délogements.
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