En partenariat avec trois sites d’annonces, le ministère du Logement a publié en ligne une carte des loyers en France. Représentant chaque commune, cette initiative devrait aider les futurs locataires à mieux se préparer financièrement. Néanmoins, prévoir une marge d’erreur à l’égard de ce dispositif semble pour l’heure plus avisé. Cela permettra d’éviter les quelques imprécisions constatées. Outre la question de l’assurance habitation, le loyer constitue une des plus grandes préoccupations des personnes qui cherchent une location. Face à cette situation, le gouvernement a collaboré avec PAP, SeLoger et Leboncoin en vue d’apporter une solution. Aussi ces acteurs ont-ils récemment publié en ligne le fruit de leur travail : la carte des loyers en France. Visible sur le site du ministère du Logement, ce dispositif s’appuie sur la base de données des sociétés susmentionnées. Il permet aux intéressés d’estimer plus aisément le budget moyen à prévoir en fonction de chaque commune. À ce titre, les charges sont déjà comprises dans les loyers présentés. L’outil se révèle surtout pratique pour les petites et moyennes communes La carte interactive semble surtout bénéfique aux petites et moyennes agglomérations. Par ailleurs, elle n’a pas été créée en vue d’assurer un suivi temporel précis. Le but est plutôt de l’affiner d’un point de vue géographique. Pour les grandes municipalités, les montants moyens sont déjà bien connus sur le marché. Ladite carte vient seulement appuyer les Observatoires locaux des loyers (OLL) dans 31 des 52 agglomérations françaises. Comparés aux renseignements de cet organisme, ceux du présent dispositif révèlent les loyers moyens pour une maison de 92 m². Concernant la surface moyenne par pièce, elle est de 22,5 m². Quant aux appartements, les données fournies sont basées sur des modèles à 49 m² dont la superficie moyenne par pièce s’élève à 22,1 m². Les références remontent à octobre-décembre 2018 Quelques marges d’erreur sont à prévoir pour différentes raisons. En premier lieu, il y a l’absence d’indications observée dans environ un tiers des communes. Par la suite, la non-prise en compte de l’évolution du marché favorise cette erreur. Selon les précisions du site Service-Public, les chiffres présentés reposent sur des données enregistrées pendant le troisième trimestre de 2018. Néanmoins, le ministère promet que : Les cartes seront mises à jour tous les deux ans par l’Agence nationale pour l’information sur le logement (ANIL). D’autre part, on observe un écart avec la réalité du marché actuel. Ce qui risque de fausser les montants affichés. En effet, l’analyse lors de l’élaboration du projet s’est portée sur des annonces publiées sur Internet. Pourtant, la situation s’avère généralement différente au moment de la signature des contrats de bail. Ainsi, le projet semble ne pas représenter suffisamment le sujet, et ce, malgré les 9 millions de propositions scrutées.