Pour la saison 2021, le poids de l’apport s’est alourdi pour la majorité des emprunteurs en quête de financement pour leur projet immobilier. C’est l’enseignement majeur que les analystes sont parvenus à retenir en concentrant leur regard sur cet élément clé permettant aux Français d’accéder plus facilement à la propriété. Telle une assurance habitation, l’apport offre aux emprunteurs la garantie d’un financement auprès des banques et organismes emprunteurs à travers un prêt habitat. Ce qui implique que pour mener à bien leur projet immobilier, les emprunteurs se doivent de fournir une certaine somme. Le hic, c’est qu’aux dernières nouvelles, tout indique que cette contribution a tendance à s’alourdir. C’est du moins, ce que s’accordent à dire les analystes découvrant qu’en 2021, le poids de cette fameuse clé s’est renforcé pour la majorité des profils en faisant allusion aux primo ou aux secundo-accédants. Une tendance qui s’explique à travers différents éléments selon les observateurs. La croissance est bien au rendez-vous D’après les analystes, la croissance est bien au rendez-vous cette année en ce qui concerne les apports rattachés aux emprunts immobiliers. Du moins, en ce qui concerne la majorité des profils étant donné que les investisseurs locatifs représentant 13,9% des projets enregistrés sur la période ont fait figure d’exceptions en bénéficiant d’une baisse de 1,3% par rapport en 2020 pour afficher une moyenne estimée à 46 361 euros. Pour les autres, la tendance est à la hausse. Soit à hauteur de : 4,6% sur un an pour les primo-accédants qui représentent 61,4% des projets immobiliers déboursant en moyenne 68 448 euros ; 11% sur un an du côté des secundo-accédants pour un apport moyen de à 88 547 euros ; 17% sur un an pour les résidences principales requérant 100 000 euros d’apport. Des raisons expliquent ces changements En étudiant de près le sujet, les analystes ont découvert que des raisons peuvent expliquer ces changements. À commencer par la baisse constatée auprès de l’investissement locatif qui trouve un éclaircissement à travers l’objectif des autorités qui se sont fixées pour but de faire d’une pierre, deux coups en réduisant le nombre de logements vacants et en facilitant l’accès au logement aux locataires. Pour ce qui est des résidences secondaires, un expert immobilier a démontré que l’accroissement de l’apport est porté par l’augmentation de 13% du montant moyen des emprunts frôlant désormais la barre des 200 000 euros. À ce spécialiste de préciser : Cette hausse peut s’expliquer, en partie au moins, par le surplus d’épargne réalisé par les ménages les plus aisés depuis le début de la pandémie. Et d’ajouter en ce qui concerne les secundos-accédants en faisant valoir que : Si emprunter sans apport n’est plus la règle, ce ne sont pas les banques qui l’exigent, mais les attentes des ménages sur un marché où les biens sont aujourd’hui insuffisants en nombre pour répondre à la convergence des besoins et des souhaits. Quant aux primo-accédants, cet observateur estime qu’il faudrait plutôt regarder du côté du prix de l’immobilier qui n’arrête pas de progresser ces dernières années, alors que les salaires ont tendance à stagner.