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Pour faciliter l’accès au logement des Français, le gouvernement leur verse des allocations. Pour déterminer le montant de ces aides, il se base essentiellement sur les revenus mensuels perçus par les particuliers. Un système assez logique, mais qui peut être préjudiciable aux jeunes citoyens qui viennent de se lancer dans la vie active.
Les aides personnelles au logement (APL) permettent de faciliter l’accès au logement aux citoyens de l’Hexagone. Tout le monde peut en bénéficier, même les jeunes de 18 à 25 ans qui n’ont commencé que très récemment à se lancer dans la vie active.
Mais l’entrée en vigueur d’une réforme le 1er janvier 2021 a mis à jour le système de calcul des subventions que peuvent percevoir les bénéficiaires. Selon l’Union nationale pour les jeunes (Unhaj) qui a mené une enquête sur le sujet, cette mesure a été préjudiciable pour les jeunes, car leurs allocations ont significativement baissé. Sans oublier que les cotisations d’assurance habitation devront encore s’ajouter dans le budget du foyer.
Jusqu’en 2020, pour déterminer les aides allouables à un particulier, l’APL faisait l’appréciation des revenus perçus sur les deux dernières années. Mais la mise à jour en début d’année de cette méthode de calcul a baissé significativement les aides percevables. L’Unhaj a, en effet, comparé les allocations reçues par les jeunes durant les périodes 2019-2020 et 2020-2021. L’étude portait sur les aides perçues de près de 4 000 personnes âgées de 15 à 30 ans, aux activités variées.
Selon cette enquête, une première baisse des APL a été constatée en 2020, mais cette diminution était moindre. En revanche, la baisse relevée en 2021 est plus importante. Cette année, 39 % des jeunes ont ainsi vu leurs allocations diminuer, contre 11 % l’année dernière. La baisse constatée en 2021 est estimée en moyenne à 118 euros, tandis qu’elle ne s’élevait qu'à 90 euros en 2020.
Les enquêteurs de l’Unhaj concèdent cependant que 17 % des jeunes étudiés ont vu leurs allocations augmenter, mais ici, la hausse ne se monte en moyenne qu’à 4 euros. Autant dire que par rapport à la baisse, cette augmentation est moindre. Ainsi, l’ensemble de ces jeunes a touché en moyenne 256,6 euros d’aides au logement en mars 2021, contre 295 euros fin 2020.
Le calcul des aides percevables par un particulier est essentiellement basé sur ses revenus. Ainsi, plus un citoyen a un salaire élevé, moins les allocations seront importantes. Une méthode de calcul logique de premier abord, mais qui peut être préjudiciable aux jeunes qui viennent de se lancer dans la vie active.
En effet, la majorité de ces derniers sont confrontés à des situations d’emploi précaire. La pérennité de leurs revenus n’est ainsi pas totalement assurée. Or, dès qu’un jeune décroche un emploi, la base de données des APL ne tient pas assez compte de ce facteur et près de la moitié des 18-24 ans voient leurs aides au logement diminuer considérablement, selon l’Unhaj.
L’association somme ainsi le gouvernement de réformer la méthode de calcul des APL afin de mettre au point un filet de sécurité mieux adapté aux besoins réels des jeunes. L’Unhaj suggère notamment d’instaurer un système forfaitaire de prise en compte des revenus pour les moins de 25 ans ou un système d’abattement fiscal, comme cela a été fait dans la réforme pour les apprentis et les étudiants.
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