Outre les retombées humanitaires, économiques, etc., la crise sanitaire a également affecté les habitudes dans la vie quotidienne. Les vagues de couvre-feu et de confinement ont poussé plusieurs Français à se procurer une résidence secondaire. Et plus important encore, les propriétaires de ce type de bien envisagent dorénavant à l’occuper plus souvent. Pour ceux qui peuvent y accéder, le concept de « résidence semi-principale » a pu devenir une réalité récemment. Il s’agit d’un espace de vie écarté du brouhaha de la ville et utilisé à titre secondaire. Un cadre qui permet d’opérer en télétravail, mais où l’on s’établit désormais hebdomadairement pendant plusieurs jours. Certains s’y logent même des mois au cours de l’année. En réalité, le développement du travail à distance a poussé plusieurs ménages à réorganiser leur mode de vie journalier. Une situation également entraînée par la prolongation du contexte pandémique. De ce fait, la résidence secondaire a regagné vivement de l’intérêt. Une utilisation dans une période plus large Et ce en vue d’un usage non plus uniquement restreint aux vacances. Sur ce sujet, un site immobilier en ligne a mené en mai 2021 un sondage auprès d’aspirants acheteurs d’une résidence secondaire. Il en ressort que parmi les postulants interrogés, plus de 33 % songeaient à utiliser le bien de manière soutenue. C’est-à-dire en l’occupant hebdomadairement pendant plusieurs jours, en plus des vacances et des week-ends. Comparé aux années précédant la survenance du Covid-19, cela constitue une grande modification. Auparavant, les séjours passés dans cette deuxième habitation demeuraient en effet rares. Dans ce contexte, la pandémie de SARS-CoV-2 a transformé à la fois les habitudes de vie, mais aussi les pratiques professionnelles. Après les périodes de couvre-feu et de confinements, nombre de Français ont réhabilité un logement. D’autres se sont offerts une résidence secondaire. Leur but : y vivre pendant une durée plus longue et travailler à distance au moins quelques jours par semaine. D’autre part, beaucoup ont aussi décidé de déménager en périphérie pour s’éloigner du centre des grandes villes. Quoi qu’il en soit, les nouvelles acquisitions ont entraîné une hausse des demandes de devis assurance habitation. Les Français abandonnent de plus en plus les grandes métropoles Relativement au dernier point, Jean-Noël Barrot a examiné en juin 2021 le nombre de départs des métropoles en 2019. Puis, le député des Yvelines a comparé les données avec celles de l’an dernier. En conclusion, il remarque une augmentation du nombre d’habitants qui quittent les centres urbains, et ce, à hauteur de : Approximativement 20 % pour Toulouse, Marseille ou Nantes ; 27 % pour le Grand Lyon ; 30 % pour Paris. L’ancien professeur d’économie note que les Nantais partent dans le Maine-et-Loire ou en Vendée, les Toulousains dans le Gers. Pour leur part, les résidents originaires de la Ville Lumière se rabattent dans les départements frontaliers de l’Île-de-France : L’Oise ; L’Yonne ; L’Eure-et-Loir ; Le Loiret ; L’Orne ; L’Eure. D’après l’élu, ces mouvements ressemblent au début d’un exode urbain.