L’engouement des Français quant à l’amélioration du confort de leur domicile n’a pas flanché, même suite à l’épidémie du Coronavirus et en dépit de la crise économique qui s’amorce. Cofidis et CSA Research ont décidé de se pencher sur ce phénomène et de réaliser une enquête pour connaitre les raisons de cet enthousiasme ainsi que les moyens mis en œuvre pour les réaliser. Cofidis a réalisé une enquête, en collaboration avec l’institut CSA Research, afin de connaitre les motivations des Français à entreprendre des travaux de rénovation, leurs budgets et les obstacles à leurs projets. Ils viennent de publier les résultats. Les citoyens de l’Hexagone aiment se sentir bien chez eux, près de trois quarts d’entre eux ont ainsi déjà entrepris de rénover leur demeure, en adéquation avec l’assurance habitation. Une initiative qui concernerait plus particulièrement les retraités. D’ailleurs, l’étude de Cofidis révèle que 65% des chantiers datent de moins de deux ans. Il est à noter que ce sont les résidents du Sud-Est et de l’Île-de-France qui se lancent le plus souvent dans ce genre de projets. Et ni la pandémie ni la crise économique qui pointe à l’horizon ne semblent ébranler la motivation des Français à améliorer le confort de leurs domiciles. Améliorer le confort au dépit de la rénovation énergétique Important 54% des Français prévoient de commencer les travaux prochainement, dont 37% d’ici la fin de l’année. Ces taux concernent principalement les personnes âgées de 25 à 34 ans. À savoir que la majorité de ces futurs chantiers se trouvent en Île-de-France (40 %) et dans la région du Nord-Est (39%). L’enquête de Cofidis a d’ailleurs détaillé la tendance des travaux : 48 % prévoient une rénovation des pièces de vie ; 32 % envisagent des travaux dans leur cuisine ou leur salle de bain. L’un des points marquants de cette étude est la priorité donnée au confort, ce, au détriment de la rénovation énergétique. En effet, seulement un quart des sondés envisagent d’effectuer cette dernière, à l’heure actuelle. La raison principale de cette réticence est le coût d’un tel projet même si cela permettrait de réduire de manière considérable la facture annuelle afférente à la consommation d’énergie. Important À noter qu’il faut prévoir entre 2 000 et 7 600 euros hors taxes pour la réalisation de ce projet selon l’Ademe, mais les économies réalisées pourraient s’élever à hauteur de 25% par an. Cependant, quelques millions de Français ont tout de même décidé de se lancer. Le frein budgétaire Les résultats de cette étude indiquent que le budget moyen prévu par les Français afin de mener à bien leurs travaux d’aménagement est de 9 550 euros, mais ce chiffre varie toutefois selon la fourchette d’âge. En effet, chez les jeunes actifs (ayant entre 18 et 24 ans), ceci remonte à 6 400 euros, quand il est de 10 200 euros pour les CSP+ (les cadres, chefs d'entreprise…) et 9 480 euros chez les retraités. C’est d’ailleurs cette problématique du budget qui constitue le principal frein aux travaux. C’est en tout cas ce qu’indiquent 31% des personnes ne prévoyant pas d’entreprendre un tel projet. L’enquête de Cofidis s’est également portée sur la manière dont les citoyens de l’Hexagone envisageaient d’aborder ces travaux. 61% des personnes interrogées indiquent qu’ils comptent réaliser ces tâches elles-mêmes, dont la moitié est déjà familière avec le bricolage. Toutefois, 47% d’entre eux prévoient de faire appel à un professionnel pour les aider et les accompagner, tandis qu’un individu sur six affirme vouloir confier l’ensemble des travaux à des experts du secteur.