Un organisme s’est intéressé au temps que mettrait en moyenne un ménage français à rembourser la totalité de son crédit immobilier, avec les conditions actuelles d’emprunt. Dans un contexte de taux bas, ceux qui arrivent à obtenir un financement se retrouvent dans une situation plutôt confortable, en particulier les porteurs de projet qui cherchent à s’établir dans le Sud. Les primo-accédants empruntent moins Depuis la fin du confinement, l’obtention d’un prêt immobilier est devenue plus difficile, en particulier pour les jeunes primo-accédants. La situation d’après-crise et les incertitudes économiques ont poussé les organismes de financement à être plus prudents et à davantage faire confiance aux séniors ou aux CSP+. Mais lorsque le primo-accédant reçoit une réponse favorable de la part de sa banque, son emprunt s’élève en moyenne à 231 100 euros et court sur 23 ans. Important Selon les calculs de l’auteur de l’enquête, avec les conditions en vigueur actuellement, l’emprunteur consacrera 5 ans et 6 mois de revenus au remboursement de cette dette. Concernant les secundo-accédants, avec un profil plus intéressant pour les banques, ils peuvent se permettre d’emprunter une somme plus importante. En moyenne, l’organisme de crédits finance leur projet à hauteur de 371 400 euros. Le remboursement s’étale sur 22 ans, mais requiert 6 ans et 5 mois de revenus. Toujours des disparités entre les régions en ce qui concerne les taux Les chiffres dévoilés ci-dessus sont des moyennes, mais les conditions d’emprunt et de remboursement diffèrent en fonction de la région où le porteur de projet veut s’installer ainsi que de la durée du prêt. Important Pour les durées inférieures à 25 ans, le sud de la France offre les meilleures opportunités, en l’occurrence la région PACA et l’Occitanie. Hors assurance de prêt, l’emprunteur peut espérer obtenir un taux de : 0,48 % sur 10 ans ; 0,66 % sur 15 ans ; 0,81 % sur 20 ans. Concernant la durée maximum autorisée par le Haut conseil de stabilité financière, le meilleur taux est à décrocher du côté de l’Auvergne-Rhône-Alpes et de la Nouvelle-Aquitaine, à savoir 1,10 %.