La crise sanitaire a mis un brusque coup d’arrêt au marché immobilier toulousain. Cette méforme se caractérise par une légère baisse des prix enregistrée en octobre, mettant ainsi fin à plusieurs années de hausse constante. Pour les observateurs, la situation pourrait encore empirer l’année prochaine si la crise venait à perdurer. L’horizon s’assombrit pour le marché immobilier toulousain Avec cette crise sanitaire et ses probables impacts économiques, les Toulousains, comme tous les Français d’ailleurs, sont loin de voir le bout du tunnel. En raison de ces incertitudes, beaucoup ont décidé de reporter leur projet immobilier. ImportantMalgré tout, dès la sortie du premier confinement, le secteur s’est redressé plus vite que prévu. La reprise n’a toutefois pas duré. Le reconfinement risque ainsi de faire davantage de dégâts sur l’économie et, par voie de conséquence, sur le marché de la pierre à Toulouse. Les observateurs voient déjà la légère contraction des prix (-0,8 %) constatée lors du dernier trimestre comme un signe avant-coureur d’une crise d’une plus grande ampleur. Avec une économie essentiellement basée sur l’industrie aéronautique – de par la présence d’Airbus, les chiffres du chômage à Toulouse risqueront pourraient grimper flèche si les échanges internationaux (de voyageurs et de marchandises) continuaient à être gelés du fait de la pandémie. Ce qui aura pour conséquence une baisse des revenus des ménages et donc une raréfaction de la demande immobilière. Des difficultés à trouver un financement Par ailleurs, la baisse des prix aurait pu encourager les porteurs de projet à franchir le pas. Malheureusement, ces derniers se heurtent aujourd’hui à plusieurs obstacles. En effet, le prix moyen du mètre carré dans la Ville Rose se situe désormais à 3 000 euros, avec des disparités selon les quartiers (certains secteurs très prisés affichent plus de 5 000 euros le mètre carré). Mais malgré cette contraction du prix, l’accès à la propriété reste utopique pour bon nombre de candidats. La crise économique engendrée par la pandémie a incité les banques prêteuses à plus de prudence. Pour les porteurs de projet qui ne présentent pas un dossier solide, l’assurance emprunteur est souvent plus coûteuse. Résultat : dans la plupart des cas, le taux d’usure est dépassé et ils se retrouvent exclus du marché immobilier.