Tout souscripteur d’un crédit immobilier le sait : celui-ci doit être couvert par une assurance pour garantir le remboursement de la banque en cas de défaillance de sa part. Cette couverture doit comprendre au moins les garanties décès et perte totale et irréversible d’autonomie, complétées éventuellement par l’incapacité et la perte d’emploi. Pour faire le bon choix, il est très important de comprendre les subtilités en matière d’invalidité. La perte totale et irréversible d’autonomie, extension de la garantie décès Important Le décès et la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) constituent le socle de tout contrat d’assurance de prêt immobilier. La PTIA est assimilée par les assureurs au décès. Elle est activée lorsque l’emprunteur n’est plus en mesure d’exercer son métier ou toute autre activité génératrice de revenus, et sous réserve que cette invalidité physique ou mentale soit constatée avant son 65e anniversaire. Une telle personne a besoin d’un tiers pour l’aider à effectuer les actes courants du quotidien (toilette, habillement, alimentation, déplacements). Comme dans le cadre d’un décès, la compagnie d’assurance solde le capital restant dû à l’organisme prêteur et résilie automatiquement le contrat. Les garanties invalidité pour compléter sa couverture Lorsqu’un emprunteur choisit une offre d’assurance de prêt immobilier, il ne maîtrise pas toujours les subtilités entre les différentes garanties, notamment s’agissant de l’invalidité. Il existe en effet Important une garantie invalidité permanente et totale (IPT) qui diffère de la PTIA sur le taux d’invalidité, la première couvrant les cas d’invalidité à 100 %, la seconde, les situations entraînant un taux d’invalidité compris entre 66 et 99,9 % comme la cécité (85 %). Si le taux d’invalidité est inférieur à 66 %, mais supérieur à 33 %, c’est encore une autre garantie, dite IPP (invalidité permanente et partielle), qui déclenche la prise en charge. Elle s’applique par exemple par la perte de l’audition (taux d’invalidité de 60 %), d’une main (40 à 50 %) ou d’un pied (30 %). Dans de telles situations, l’assureur paie une partie des mensualités pendant une période fixée contractuellement. Une formule sur mesure pour une couverture optimale ImportantPour bénéficier de la meilleure protection, il est préférable de chercher un contrat individuel. En effet, l’offre de groupe de la banque repose sur la mutualisation des risques, ce qui signifie qu’elle propose des garanties standardisées et un tarif unique à tous les adhérents, quel que soit leur profil. Or, grâce à la délégation d’assurance, il est possible de trouver une couverture sur mesure adaptée à sa situation et ses besoins, et à un prix attractif. Pour une telle démarche, il est conseillé de se faire accompagner par un courtier en assurance de prêt immobilier. Ce spécialiste du marché les aide à négocier la meilleure solution.